Chapitre 22

189 4 2
                                    

𝓐𝓷𝓷𝓪𝓮̈𝓵𝓵𝓮 𝓟𝓪𝓿𝓪𝓻𝓭

Je me redresse, faites que ce soit une bonne nouvelle.

~ Salut, dis moi que tu as une bonne nouvelle, suppliais je mon meilleure ami.

Noa ~ Oui, je pousse un soulagement, Maë va bien.

~ Comment tu le sais ?

Noa ~ Parce que Maë est dans une de nos chambres, elle est arrivée il y a deux heures.

Elle est en Espagne, putain. A Barcelone.

Comment elle a fait ?

Noa ~ Annaëlle, t'es toujours là ? demande t-il face à mon mutisme.

~ Oui, est ce qu'elle va bien ?

Noa ~ En tout cas, elle a l'air. Elle dors en ce moment.

~ OK, dès demain on sera là.

Noa ~ T'inquiète pas, elle ne bougera pas de la maison.

Je coupe l'appel et toute la pression accumulée durant ces six jours redescend d'un seul coup. Je craque complet. Benjamin qui n'est pas toute l'histoire, ne comprend pas mais il vient me prendre dans ses bras. 

Benjamin - Elle va bien ?

- Oui, elle est chez Noa depuis deux heures.

Benjamin - En Espagne putain. Comment elle a fait pour s'y rendre alors que ce matin, elle a été vu dans le nord de la ville ? 

Je n'ai pas de réponse à sa question, je m'en fous de savoir comment elle est arrivée en Espagne, je veux juste la retrouver et voir de mes propres yeux, qu'elle aille bien. 

On monte tout les deux à l'étage pour aller prévenir nos fils de cette bonne nouvelle et que l'on s'en va demain matin. Evidemment comme je le pensais, il veulent absolument venir et en plus ça nous permettra d'apporter nos premières affaires dans la nouvelle maison. 

(...)

Je n'ai pas dormie de la nuit, j'ai fait que me tourner, pour ne pas déranger mon brun, je suis allée dans la chambre de ma fille. 

On est dans l'avion en direction de l'aéroport de Barcelone où l'on va atterrir dans quelques minutes. Dès que l'on arrive, il fait bien plus chaud qu'en Allemagne, hâte de vivre dans ce pays. 

La copine de mon meilleur ami est venue nous chercher à l'aéroport. Pendant tout le trajet, depuis Munich, personne ne parle, on se contente de faire passer le temps au plus vite, pour retrouver Maë. 

𝓜𝓪𝓮̈ 𝓟𝓪𝓿𝓪𝓻𝓭

Je suis chez mon parrain depuis hier soir après avoir passé cinq jours à être chez mon copain. J'ai réussi à quitter Munich hier dans l'après-midi et à prendre un train pour rejoindre Barcelone. 

Je sais très bien qu'il va appeler ma mère dans pas longtemps, s'il ne l'a pas déjà fait, donc j'ai prévu de partir. Je vais dire, que j'ai pris conscience de ce que j'ai fait et que je rentre à la maison. Je range mes affaires dans mon sac, je descend le plus silencieusement possible les escaliers. 

Noa - Tu vas où Maë ? 

Et merde, pourquoi il est là lui ? 

- Nulle part, je vais juste au toilette. 

Noa - Avec tes affaires ? 

- Laisse moi tranquille. 

Noa - Non, stop. Tu iras nulle part, tu restes ici et tu arrêtes tes conneries. 

- Fou moi la paix, t'es pas mon père. 

Noa - Certes mais je suis ton parrain et j'ai promis à tes parents de prendre soin de toi depuis que je suis devenu ton parrain. 

J'entend la voiture de Julia, sa copine, je zieute dehors et j'aperçois ma famille.  

- Tu les a appelé ? claquais je. 

Noa - Oui, c'est tes parents et tes frères, ils s'inquiètent pour toi. 

- Bande de con. 

Et là, mes yeux croisent ceux de ma mère et je vois dans son regard qu'elle est contente de me voir. Je lâche mon sac et je fais demi-tour vers la chambre que j'ai occupé cette nuit pour m'y enfermer. 

Maman - Maë ouvre cette porte s'il te plait. 

- Vous comprenez rien dans cette famille, fichez moi la paix merde ! 

Gabriel - Ecoute nous, on veux que ton bien, rentre à la maison s'il te plait.

Sacha - On a tous cru, qu'on reverrai jamais, s'il te plaît sors d'ici.

Tour à tour, ils me demandent de sortir et évidemment qu'ils me manquent à moi aussi mais je sais que des que je sors ma mère et mon père ne vont plus me lâcher d'une semelle et une petite partie en moi est totalement d'accord avec eux.

Au bout d'une bonne vingtaine de minutes, je ne les entend plus.

Je sors discrètement ma tête de l'encadrure de la porte, personne en vue.

J'entend des voix, dans le salon, il me semble. J'avance sans que eux est la possibilité de me voir contrairement à moi.

Même si c'est moi qui suis partie, il me manquent terriblement surtout mes frères.

- Je suis désolée, chuchotais je à moi même.

Je leur est fait du mal sans le vouloir car je souffre à cause de cette situation, je croyais qu'en partant ce sera plus facile pour eux... et pour moi mais c'est tout le contraire.

Je vois Gabriel revenir vers les escaliers, je fait rapidement demi-tour.

Gabriel - Maë attend.

Je me dépêche de m'enfermer dans la chambre, sauf qu'au moment de fermer la porte, il y glisse son pied.

Il a plus de force que moi, il fait vraiment que je me mette plus souvent à la muscu, il arrive à ouvrir la porte. Il a ferme à clefs.

Gabriel - Maintenant on va discuter.

- Fous moi la paix.

Gabriel - Non et on sortira qu'en tu te décidera à parler. Je te laisse pas le choix.

- T'es pas mon père.

Gabriel - Effectivement mais je suis ton grand frère. Je suispour toi, comme papa, maman, Sacha et toutes les personnes qui t'aiment.

Sous la pression depuis six jours, je craque et je m'écroule sous le lit. Mon frère se précipite vers moi pour me prendre dans ses bras.

- Je voulais pas, je suis désolée.

Gabriel - On a eu super peur qu'il te soient arrivé quelques chose.

- J'en avais marre de tout ça... je voulais juste oublier. Je veux que tout ça s'arrête.

Gabriel - Laisse nous t'aider.

Il a raison.

Gabriel - Ça prendra du temps mais tu vas t'en sortir.

Je serre mon frère encore plus fort.

- Merci.

Gabriel - T'en fais pas, c'est normal.

_______________________________________________________

Chapitre publié le : 16/06/23

Emma <3

 

Enfants de célébrités - Tome 2 (Mon brun à bouclettes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant