𝓜𝓪𝓮̈ 𝓟𝓪𝓿𝓪𝓻𝓭
Je ferme mon sac où j'ai mis mes affaires pour une durée indéterminée. Je quitte ma maison pour aller dans un centre où des gens spécialisés vont pouvoir m'aider à aller mieux.
Mes parents et mes frères ont tenus à m'accompagner, jusqu'à ce que je ne puisse plus les voir avant je ne sais combien de temps. Une aide-soignante me montre ma chambre, qui est assez neutre, même un peu trop neutre. Dans cette chambre, il y a un lit simple, un bureau et un petit espace pour la salle de bain, ma chambre à la maison va beaucoup me manquer. J'ai dû prendre le strict nécessaire, ils m'ont donné un liste et je n'avais pas le droit de mettre des affaires en plus sinon, elles me seront confisquées.
Mais c'est pour que j'aille mieux.
Je serre une dernière fois ma famille dans mes bras, ils vont me manquer.
Ca y est je suis seule dans cette chambre. Pas un bruit. Rien. Juste moi et ces murs beaucoup trop blanc à mon gout.
Je fini de bien ranger mes affaires.
Depuis que je suis rentrée de ma fugue, je ne parle quasiment plus, je suis très solitaire et ma famille s'inquiète vraiment beaucoup.
J'ai de la chance, j'ai le droit à avoir mon téléphone avec moi en permanence. De ce qu'une des infirmière du service m'a dit, je pourrai voir mes parents une fois toute les deux semaines et je suis autorisée à appelé deux personnes tout les deux jours. Etre ici, ne veut pas dire, ne plus avoir de vie sociale.
Pour mon entrée, j'ai eu droit à une visite complète chez un médecin afin de savoir mon poids, ma taille, faire une analyse sanguine et tout le tralala. Normalement demain matin, je dois voir le psychiatre qui va s'occuper de moi, pendant toute la durée de mon séjour dans ce centre.
Le repas, que ce soit, le matin, le midi et le soir, se prennent dans une salle commune tous ensemble à la même heure tout les jours. A table, je me met sur une table toute seule, à l'écart du reste des personnes, pour y être tranquille. Sauf que c'est peine perdue, deux filles posent leur plateaux sur la même table que moi. J'allais pour me lever sauf que l'une d'elle m'interpelle.
... - Reste, on t'a vu toute seule, on voulais juste manger avec toi.
- Et moi, j'ai envie d'être seule.
... - C'est pas bon de rester seule, ça va pas t'aider.
J'ai ni l'envie, ni la force de débattre donc je me rassoie.
... - Je m'appelle Ada.
... - Moi c'est Romy, enchaine la deuxième fille, qui n'a rien dit jusqu'à présent.
- Maë.
Ada - T'es nouvelle ?
- Je suis arrivée cet après midi. Et vous ?
Romy - On est là toute les deux depuis deux mois.
Elles ont l'air gentilles mais j'ai pas envie de parler ce soir, je me lève de table en ayant quasiment rien mangé. Je vide mon plateau à l'endroit prévu et je monte rapidement dans ma chambre pour y tranquille le plus longtemps possible.
(...)
Le psychiatre sors de ma chambre au bout d'une grosse heure et demi dans ma chambre.
On a beaucoup discuté de tout ce qui s'est passé depuis ce jour. A vrai dire ça m'a mis une claque dans la gueule, de me remémorer tout ce qui s'est passé et ça me donne encore plus envie de guérir.
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Enfants de célébrités - Tome 2 (Mon brun à bouclettes)
FanfictionBenjamin Pavard et Annaëlle Pavard ont des enfants qui ont bien grandis, les jumeaux, Gabriel et Sacha et la petite dernière de la famille, Maë. Aujourd'hui, ils ont 16 ans et 15 ans. Suivez la famille Pavard et ses histoires. Il est conseillé de...