Enfants de célébrités - Tome 2 (Mon brun à bouclettes)

Chapitre 14

𝓜𝓪𝓮̈ 𝓟𝓪𝓿𝓪𝓻𝓭

Je prend mon grand frère dans les bras.

Sacha - Tu l'a mérite cette soirée.

- Merci.

Je fonce dans les bras de mes parents en les remerciant pour tout ce qu'il font pour moi, pour une surprise c'est réussi ! 

Tout mes amis sont là, j'ai jamais fait de fête pour mon anniversaire, la salle est très jolie, les tables forment un "U" avec au milieu la piste de danse. Les murs sont recouverts de ballons dans le ton des bleus et une arche entièrement de ballons avec un gros chiffre 16 en ballon gris argenté. Dans un coin de la pièce, se trouve une table avec de la nourriture et une autre table avec un livre d'or, pour y laisser un mot et pouvoir aussi poser les cadeaux. 

J'essaye de rentrer dans la cuisine pour y voir ce qui se trame mais on m'y interdit formellement l'accès. Il fait vite chaud dans la salle, à l'abris des regards je retire ma petite veste, qui au passage, va super bien avec ma robe et mes AirForce blanche. La plupart des gens dans la salle, n'ont jamais vu les cicatrices que j'ai sur les parties visibles de mon corps avec cette robe. 

Maman - Qu'est ce que tu fais toute seule ici ? 

- J'enlève juste ma veste mais au final, je sais pas si j'ai réellement envie de le retirer. La plupart de mes amis ne m'ont jamais vu avec mes cicatrices. 

Maman - Fais comme tu veux, mais, n'ai jamais honte de ton corps et de ton histoire. 

- Merci maman. 

Je la prend dans mes bras, j'ai vraiment la meilleure mère au monde. Finalement je décide de poser ma veste. 

J'ai pas honte de mon corps. 

C'est les autres. 

Pas moi. 

Une nouvelle musique, plus douce qui invite les gens à danser à deux. On tapote légèrement mon épaule, je me tourne et mon père me fait face. Il me tend sa main, que j'accepte volontiers pour danser sur la piste. Depuis toute petite, j'aime beaucoup ce genre de moment avec mon père. C'est nos moments, on est dans notre bulle. Quand la musique devient un peu plus entrainante, je lâche sa main pour retrouver mes amis.

Vers 23 heures, après avoir bien manger et beaucoup dansé, on m'oblige, y a même plus de respect, à me mettre à un endroit et de ne plus bouger. Il ne faut pas être débile pour comprendre que ça va être l'heure de souffler mes bougies.

Un gros gâteau arrive avec des espèces de feux d'artifices et seize bougies. Je fais vite-fait la fameuse photo et m mère me fait un signe de la tête pour que je puisse enfin souffler mes bougies. Je me fais charier par mes frères parce que j'ai pas réussi à éteindre toutes les bougies d'un seul souffle.

Chacune des personnes invitées prend une part du gateau, qui est très bon. Merci maman.

(...)

Je ramène un tat de confettis de toute la salle, on est le lendemain, il est 16 heures et on doit tout ranger.

C'était vraiment trop bien, on s'est arrêtés vers 3 heures du matin. Ca m'a fait un grand bien de penser à autre chose, que de souffrir, de pleurer, d'avoir envie de mourir, en gros de partir de la réalité le temps de quelques heures.

- Tu m'ouvres le sac s'te plaît ? demandais je à Gab.

Gabriel - Je dois aller aider papa.

Il commence à partir, si je pose cette pelle par terre tout va se renverser et j'ai pas envie de re ramasser.

- Maman ! Gab, il veut pas m'aider avec le sac poubelle !