Après une nuit agitée, Rose s'habille avant de rejoindre le salon.
- Bonjour salua t elle
- Bonjour répondit Sergio
- Ils sont les autres?
- Michael est partit en ville acheter je ne sais quoi, Maria est allée chez une amie et Damon je sais pas. Il était pas là quand je me suis réveillé.
- Alors elle t'a servi la clé? demanda t elle en s'asseyant près de lui sur le canapé.
- Tu peux pas imaginer à quel point. Les transaction sont à 90% illégales. Le mettre en taule va être un jeu d'enfant avec ça. Mais pour appuyer ça va falloir mettre la main sur ses coordonnées bancaires.
- Si j'y retourne je pourrai les avoir. Il ne le sais pas mais je connais le code du coffre. Il suffit de 5 minutes. 5 petites minutes et on les aura.
- Tes bleus ne sont toujours pas partis et tu crois que tu vas pouvoir y retourner en prenant le risque de les colorer encore plus? Alors tu bluffes
- Allez Sergio. Je suis sûre que tu peux faire quelque chose. En plus je dois encore récupérer une partie de mes affaires.
- Tu verras ça avec Damon même si je doute fortement qu'il te donnera son autorisation.
- Tu veux parier? Damon ne m'a jamais refusé quelque chose.
- On parie ce que tu veux. Tu bougeras pas d'ici c'est moi qui te le dit.
- Qu'est ce que tu mets sur la table?
- Comme tu es une débutante et que tu vas perdre on va parier des kinder.
- OK. Je les attends.
- Je suis de retour.... avec des pépites! cria Michael en entrant 2 sacs à la main
- C'est quoi? demanda la jeune femme
- Les meilleurs gaufres que tu n'aura jamais goûté de ta vie. Le goût est monstrueux. Specullos, Daim, Oreo.... y en a pour tout les goûts
- OK...
- Alors maintenant, commença t il en posant les sacs sur la table, à l'attaque.
Sous le regard désespéré de Sergio, Rose et Michael degusterent ces gaufres au goût exquis.
- C'est incroyablement bon tu devrais en goûter un. dit Rose à Sergio
- J'ai déjà manger merci. répondit il sans quitter des yeux son téléphone
Après un bon petit déjeuner, elle fît la vaisselle tandis que Michael était sortit de la villa pour aller en ville.
- Sergio?
- Hm?
- Tu peux appeler Damon? Histoire de savoir si il va bien.
- Tu t'inquiètes pour lui? demanda t il en levant les yeux sur elle
- Pas toi?
Sergio sourit et appela Damon avant de mettre le haut parleur.
- Oui? retentit la voix grave de Damon à l'autre bout du fil
- On peut savoir où tu es? Y en a une qui se fait un sang d'encre pour toi ici.
Rose le regarda les yeux ronds tandis que Sergio affichait un sourire heureux. Elle sentit de la où elle était Damon sourire.
- Je suis au bureau je rentre dans 1 heure. Alors tu dira à celle qui s'inquiète pour moi que je vais bien puisque visiblement je lui manque.
- N'importe quoi! cria t elle
Elle entendit Damon rire avant de raccrocher.
- Tu es tranquille maintenant?
- Ouais...
Rose s'enferma dans sa chambre et applique la crème sur ses bleus. Elle détestait ces marques et espérait de tout cœur qu'elles partiraient très bientôt. Elles sont plus claires et moins voyantes mais sont toujours présentes.
Elle sortir de la salle de bain et s'assit par terre, la tête collée contre le mur. Elle ferma les yeux et se mit à réfléchir, à penser.
- Pourquoi tu es par terre? demanda la voix qu'elle reconnaîtrait entre mille
Rose ouvra les yeux et rencontra les pupilles noires de Damon.
- Tu sais bien que j'aime bien m'asseoir par terre.
Damon regarda la jeune femme se redresser et le regarder avec un petit sourire.
- Il est qu'elle heure?
- Depuis que Sergio m'a appelé il s'est écoulé 1h05.
- J'ai pas vu le temps passer. Je crois que je me suis endormi.
Damon se leva et lui tendit sa main. Rose glissa sa main dans la sienne et se retrouva collée à son torse.
- Je voulais te parler. Ou plutôt négocier.
- Quelle folie tu va encore me demander?
- J'aimerai retourner à la maison chercher les dossiers et récupérer quelques unes de mes affaires.
- Pas de soucis. Je t'y emmènerai après le déjeuner.
- Tu es sérieux? demanda t elle les sourcils froncés
- Oui.
- Vraiment vraiment? Tu te fiches pas de moi?
- Non.
- Toi tu me caches encore quelque chose. Mais tant que j'ai gagné le pari ça me va.
- Quel pari? demanda Damon
Il n'eut le temps d'avoir une réponse que la jeune femme sortit de la chambre. Elle se mit au dessus des escaliers et posa ses mains contre la rampe.
- T'as perdu Sergio!
- Il a dit oui? demanda t il surpris
- Il a dit, je cite " Pas de soucis. Je t'y emmènerai après le déjeuner". Je te l'ai dit il peut rien me refuser. Je veux mes kinder à la fin de la journée Sergio.
- Demande à Damon puisqu'il peut rien te refuser comme tu le dit si bien.
- C'est toi qui a perdu le pari alors c'est à toi de les acheter.
- Je t'en prendrai sur la route. dit Damon. Parce que si tu crois qu'il va bouger d'ici aujourd'hui tu es loin du compte.
- D'accord. Merci. Qu'est ce que tu veux manger? Je vais préparer le déjeuner.
- Fais quelque chose de simple et rapide. Tout me va.
- Moi je veux bien une omelette sauce tomate. dit Sergio
- Demande à quelqu'un d'autre. Je ferai à manger uniquement à Damon et moi.
Sergio leva les yeux au ciel tandis que Damon ne quittait pas des yeux la femme pour laquelle il serait prêt à faire l'impossible.
Après un long moment de route, Damon se gara devant la villa des Monroe.
- Tu restes prêt de moi d'accord?
- D'accord.
Rose sortit de la voiture et se dirigea vers la porte.
- On commence par quoi? demanda t elle avant de tourner la poignée.
- Ta valise est déjà faire. Va directement chercher les documents.
Rose ne posa pas de question sur le fait que sa valise soit déjà faite et ouvra la porte. Sous les regards haineux des hommes d'Alexander, ils se dirigèrent vers le bureau de celui ci.
Lorsqu'elle ouvra la porte et vit son géniteur, elle fronça ses sourcils, déboussolée avant de se rappeler que ce qu'elle voyait ne pouvait être que l'œuvre de l'homme à l'odeur musquée derrière elle.
VOUS LISEZ
Amoureuse de mon garde du corps
ActionRose est l'unique fille du grand homme d'affaires Alexander Monroe. Traitée comme une marionnette depuis le décès de sa mère, la jeune femme ne peut compter que sur son seul espoir....Damon, son garde du corps, qui n'est pas totalement celui qu'il p...