4- Quelqu'un peut traduire ?

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TW: Dans ce chapitre, un viol sera énoncé. Pas la totalité de celui-ci, seulement le "pré-viol". Âmes sensibles à s'abstenir.

Dans le « bureau de Mavis » – Le lendemain dans la nuit.

« Donc c'est là que tu travailles, demandais-je à la femme que je croyais connaître.

Eh ben faut croire que non.

J'étais complètement troublée.

-J'ai deux bureaux en fait. Un, à l'avant dernier étage et puis un autre ici, au sous-sol, m'expliqua-t-elle.

Ça expliquait tout, pourquoi je ne la voyais jamais et pourquoi je ne l'avais jamais vu avant la soirée d'inauguration.

-Et donc, Leonardo, mon nouveau patron et toi, vous tuez des gens pour quoi au juste ? lui demandais-je en regardant le message que Taylor venait de m'envoyer.

D'accord pas de promesses, j'achèterai des chaussettes pilou pilou. Aucun rapport mais J'AI LES PLACES POUR LE CONCERT DE THE NEIGHBOURHOOD !!!!

J'éteignai mon téléphone, et fis face à Mavis. Je lui répondrai plus tard.

-Je te l'ai déjà dit. Pour l'argent, la justice. Et pour des raisons que tu connaîtras tôt ou tard. Soit, tu me rejoins, soit tu fais comme si je ne t'avais rien dit et tu la boucles à tout jamais. Je m'arrangerai avec Andre-

Putain de merde.

Un homme aux cheveux noirs nous faisait face en regardant Mavis, la mâchoire contractée.

- Ah coucou, euh...je

- Tu ? lança le bel homme ténébreux.

Sa voix, ses lèvres.

Mavis ne décrochait plus un mot, et je comprenais. Il était tellement imposant, intimidant.

- Ti stai rompendo le palle, brailla-t-il en italien.

(Tu casses les couilles.)

Il parlait italien.

Moretti c'est plutôt italien tu penses pas, pauvre conne.

-Smettila di urlare. Lei non sa molto. Ma lei sa esattamente quello che hai detto. È italiana, stronzo, répondit-elle.

(Arrête de crier. Elle ne sait pas grand-chose. Mais elle sait exactement ce que t'as dit. Elle est italienne, connard.)

Il me regarda, et ses yeux ne voulaient pas se détacher des miens. Des picotements dans mon dos me chatouillaient. Je me sentais beaucoup trop regardée.

Jamais l'on m'a regardé comme il venait de faire. Un regard intensément meurtrier.

Jamais Josh, mon père, ses hommes masqués, mes viol-

Lynn, ferme la et concentre toi sur ce qu'il se passe maintenant.

-Appelle Leo, et le reste. Réunion dans trente minutes. Emmène-la avec toi, annonça l'homme, toujours en me regardant.

Il tourna les talons, et sortit par la porte arrière, celle qu'on avait prise pour entrer dans le bureau super glauque de Mavis.

Lorsqu'il partit, elle me lança :

-Bon, je t'explique ce qu'on va faire. Quand ils te poseront des questions, réponds sincèrement et si tu veux pas répondre, tu réponds pas. Ne mens pas.

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