25- Mille bisous

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Appartement de Lynn - 3h

Dans vingt et une heure c'était mon anniversaire. Et dans quarante et une heure, le moment de vengeance sonnera.

HAHAHAHA...

Stop, t'es pas la sorcière dans les films calme toi.

Oui tout était allé trop vite et mon coeur ne suivait plus la cadence. J'étais clairement dans le genre de vie où tout allait à cent à l'heure.

Taylor était toujours aussi tactile. Ça devenait un peu louche parfois, mais je n'y prêtais pas plus d'attention. Il m'avait demandé où était passé mon collier et je lui avais dis que je l'avais emmené chez le bijoutier pour une petite fissure.

Menteuse.

Chaque jour, je pensais au visage de Brandon et de son meurtrier. Je pensais surtout à son meurtrier.

Son comportement violent me faisait un peu plus peur maintenant parce que je savais qu'il avait ce contrôle sur moi. Il pouvait me faire du mal, comme tout les autres.

J'avais la peur amère qu'il s'en prenne à moi, parce que dans ses bras je me sentais vivante.

Il était tellement humain lorsque son corps s'était écroulé au sol et qu'il avait mal. Il était humain, une fraction de seconde.

Chaque jour je pensais à ses mains sur mon épiderme chaud qui maintenant était froid et qui le demandait chaque jour, chaque minute, chaque seconde.

Non.

Je n'avais pas sommeil parce que j'étais carrément excitée.

À chaque moment crucial de ma vie, je n'arrivais jamais à dormir.

Ou bien tu ne dors juste jamais quoi.

Oui aussi...

Je ne m'étais pas rendue au loft depuis la soirée. J'avais la crainte de voir d'autres morts je l'avoue. Je ne voulais pas assister aux crises de colère de l'italien, ou bien du comportement assez étrange de Denia.

Elle devenait moins avenante avec moi de jour en jour depuis mon départ. Je m'attendais pas à cette réaction de sa part, mais je préférais m'abstenir d'y penser parce que j'avais bien plus important à réfléchir.

Comme mes cheveux par exemple.

Ils avaient beaucoup poussé en trois mois, j'étais surprise.

Mon rêve de devenir Raiponce version italienne allait sûrement se réaliser en fin d'année, si j'étais toujours vivante.

L'huile de ricin dans mon cuir chevelu pénétrait lentement. Je massai mon crâne, c'était assez agréable.

Je brossai, des pointes au racines, mes cheveux puis les lavai et mis un bonnet.

La musique à fond dans ma chambre, je choisissais ma tenue pour le fameux moment de vengeance.

Avec quelques robes, je m'amusais à défiler devant le grand miroir mural qui décorait ma pièce.

Du noir, du noir et du noir.

J'optais pour une robe au dos complètement nu.

Elle était élégante et confortable. Parfaite pour commettre des meurtres.

Tu déconnes hein ?

J'ai l'air ?

Après avoir choisi ce que je comptais porter, je pris ma pince à épiler et arrachai les nouveaux poils qui commençaient à pousser autour de mes sourcils bien dessinés.

FAILURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant