18- Sacrifice

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Loft - Dans la soirée.

Je frottais comme une folle mon maquillage dégoulinant, mon rouge à lèvres surtout.

Je voulais effacer son ADN.

Les pires scénarios se dessinaient dans mon esprit, ce qui envenimait mon état.

Pourquoi ça m'arrive toujours à moi ?

Je venais de tâcher ma robe blanche avec mon putain rouge à lèvres. La goutte de trop.

Je commençai à pleurer, en frottant la tâche qui ne partait pas.

« Pourquoi tu pleures ?

- Laisses-moi tranquille, dis-je froidement.

Il entra dans la salle de bains, les bras croisés.

- Enlèves ta robe. Il faut mettre du vinaigre blanc et la passer à la machine. Pourquoi t'as les pupilles dilatées ?

Je retournai vers le miroir et observai mes yeux.

Le verre que Steven t'as donné.

Les verres...

- J'ai pleuré.

- Il s'est passé quoi ? il m'interrogea puis soudainement il leva ma robe pour regarder mon entrejambe.

- Mais ça va pas t'es malade ou quoi ?

- On est rentrés ! fit une voix lointaine.

Une voix familière.

Je me déshabillai rapidement et me mis en pyjama. La robe, je l'avais donné à Andrea avant d'accourir jusqu'au salon.

- Waouh t'en fait une de ses têtes, s'exclama Brandon.

Mavis me prit dans ses bras et Damian me souriait faiblement.

Andrea débarqua ma robe à la main, sous le regard désapprobateur d'Emma.

Il manquait quelqu'un. Denia.

- Où est Denia ?

Je regardai Damian, puis Mavis et Leonardo.

- On a eu quelques complications.

Mavis ne me regardait plus, elle fixait Andrea, s'adressant alors à lui.

- Il est possible qu'on doive...

- Elle est vivante ou pas ? la coupai-je.

- Oui... enfin... non...

- Denia est mise à prix contre Lynn en Italie. On a tué son acolyte mais pas Corbett et il a kidnappé Denia du coup on doit retourner en Italie avec Lynn au plus vite. C'est-à-dire dans quelques heures. L'avion est à deux heures, débita Brandon sans attendre.

Mavis me regarda enfin, une moue renfermée.

- Fais tes affaires on part, me commanda Andrea le ton plus froid que d'habitude.

Quoi ?

Ils vont m'échanger contre Denia, en Italie avec un homme qui voulait me violer ?

Je les regardais tous, pleine d'incompréhension.

Il me prit l'avant-bras de force et me tira à la chambre.

Rapidement il prit une valise et fourra des affaires à moi et des affaires à lui aléatoirement.

Il tremblait et ça m'effrayait.

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