29- Début d'une trahison inattendue

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Paniquée, je me ruai à la salle de bains et cherchai de quoi le soigner.

Il ne s'assît pas sur mon lit comme je lui avais commandé. Je ne voulais absolument pas me battre avec lui, j'étais fatiguée et puis l'odeur de sang était insoutenable.

Je le poussai sur mon lit, il ne me regardait pas préférant fixer le sol comme un enfant que l'on gronde.

Lorsque je lui avais demandé comment s'était-il fait tout ça, il ne m'avait pas répondu.

Les compresses froides désinfectaient ses plaies. J'avais peur de lui faire mal, alors j'étais délicate et douce contrairement à lui.

- Enlèves ton t-shirt.

Il le fit sans broncher et je le mis dans la machine à laver.

Loin de lui, je réfléchissais, j'essayais de savoir pourquoi et comment était-il comme ça.

Lynn réfléchis deux secondes.

Taylor...

- Putain fais chier !

J'accourus jusqu'au brun prête à lui péter la mâchoire.

- Qu'est-ce que t'as fait à Taylor hein ?

J'étais pleine de rage et déterminer à lui faire cracher le morceau.

M'ignorant et laissant ma haine envahir l'espace, il restait muet.

- PARLES OU TU SORS.

J'étais au dessus de lui, ses cheveux empoignés et mon poing face à son visage.

Il fixait toujours le sol, une larme coula sur sa joue mélangée au sang qui ne voulait s'arrêter de dégouliner.

Pourquoi il pleure ?

Je le lâchai maintenant désemparée parce que je n'avais aucune réponse.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? lui demandai-je maintenant plus douce, regardes moi.

Ses yeux entrèrent en contact avec les miens et il se mit à sangloter, pleurer. Sans que je ne puisse rien faire, il me prit dans ses bras et balbutia :

- J'ai... j'ai... j'ai mal.

- T'as mal où ?

Après ça, plus rien. Il ne parlait plus. Je me détachais de lui et ramenais dans ma chambre de quoi manger, mais il ne touchait à rien. Et puis le temps que je prenne ma douche, il s'était endormi sur le petit espace gauche au bout de mon lit.

En séchant mes cheveux avec ma serviette, je le regardais assoupi, les yeux fermés mais crispés, comme si sa douleur ne se dissipait pas même en dormant.

Je me posais mille questions, surtout par rapport à Taylor.

Est-ce qu'il va bien ?

Je pris mon téléphone et écris un message.

Salut Taylor, ça te dirai que tu viennes à la maison demain ?

Quelques minutes plus tard il me répondit.

Ouais carrément. Je viens demain matin vers 11h. Bisous dors bien.

Il a pas l'air mal en point.

Bon...

J'éteignis mon téléphone et me glissai dans les draps difficilement. Andrea avait piégé une parti avec son corps.

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