Hors de contrôle [ Rivamika ]

27

Après le départ de Livaï, une longue attente commença. L'attaque qui devait avoir lieu durant la présence de la délégation fut déjoué d'extrême justesse mais les choses n'en restèrent pas là.

Un coup d'état fut lancé afin de renverser Historia. Une véritable guerre civile eut lieu à la capitale ou pro-Jäger affrontèrent les royalistes.

Des nouvelles inquiétantes parvinrent à Mikasa qui se rongeait les sangs. Conny qui avait été blessé était revenu au QG aussi discrètement que possible. Mikasa lui tomba dessus alors qu'il se faisait soigné.
- Conny ! Ou est Livaï ? Qu'est-ce qui se passe ? Comment va t'il ? Et les autres ?
- Calme toi Mikasa. Livaï va bien. En tout cas il allait bien quand il m'a envoyé ici.
- Ça veux dire quoi ça ? Lui demanda t'elle hystérique. Il est en danger ???

Conny se maudit ses paroles. Il savait pourtant comment était Mikasa. Ce qu'il voulait dire c'est qu'il ignorait ce qu'il se passait là-bas depuis son départ, pas qu'il était peut-être arrivé quelque chose à l'homme de sa vie.
- Mika... non, c'est pas ce que je veux dire. J'en sais rien. C'est le bordel là-bas. Suite à l'échec de l'attentat, il y a eu une tentative de coup d'état qui a heureusement avorter. Mais la population est divisée. La capital est une véritable poudrière en ce moment. Des bagarres éclatent un peu partout entre les pro-Jäger et les royalistes. C'est un véritable foutoir et on ne sait a qui se fier pour ramener l'ordre.

Il fit une pause avant de reprendre sur un ton inquiétant qui ne rassura pas Mikasa.
- Armin, Livaï et les autres font une chasse aux sorcières pour débusquer les traîtres au sein de l'entourage d'Historia qui a échapper de peu à un assassina. Il y a eut plusieurs arrestations mais certains sont plus malin et plus prudent. Ils savent comment se fondre dans la masse. Et avoir des doutes n'est pas suffisant sans preuves...
- Tu comptes repartir ?
- Oui. Je viens chercher certaines recrues pour nous aider.
- Je viens avec vous !
- Quoi ??? T'es folle ! Livaï va me tuer si tu rapplique là-bas.
- C'est moi qui vais le faire si tu ne me laisse pas venir !
- Ok ! Dit il d'une voix étranglée en voyant son expression.

Elle retourna chez eux, et se prépara. Elle s'habilla d'une chemise à Livaï, beaucoup plus ample que les siennes et qui lui permettrait d'être à l'aise à cause de sa poitrine qui avait doubler de volume et du renflement de son ventre.

Elle se doutait qu'elle essuierai les foudre de son homme mais elle s'en moquait. Elle avait besoin de voir de ses yeux qu'il allait bien. De plus, sa grossesse n'était pas encore trop avancée pour la gênée. Elle banda son ventre avant d'enfiler un pantalon.

Lorsqu'elle quitta la maison, Gaby lui couru après suivit de Falco.
- Mikasa ! Ou tu vas comme ça ?
- Retrouver Livaï !
- Quoi !!! Mais tu n'y penses pas ! Et le bébé ?!
- Mon bébé va bien. Je peux encore me battre. J'ai un peu plus de quatre mois de grossesse, c'est tout. Je ne suis pas sûr le point d'accoucher ! Dit elle en se dirigeant vers l'armurerie.

En la voyant traverser la cour d'un pas vif, plusieurs recrues la suivirent. L'interpellant au passage.
- Mikasa ! Mikasa !
- Qu'est-ce que vous me voulez ! Leur répondit elle avec agacement, toujours suivit de Gaby et Falco.
- Mikasa ! Fait pas ça ! Livaï va nous tuer si on te laisse partir ! Dit Falco.
- Tu rigoles ? Lui dit Gaby. Si elle part, on la suis !
- Quoi ??? Firent Mikasa et Falco en même temps.
- Hey ! On est une famille ! Dit elle en pointant Mikasa et Falco du doigt. On a déjà vécu pire ensemble. C'est pas ces idiots de pro-Jäger qui vont nous avoir.

Mikasa la fixa interloquée avant que son visage ne se ferme. Elle s'avança vers Gaby la prenant par les épaules.
- Je sais. Mais il est hors de question que toi et Falco veniez ! Là, c'est moi que Livaï tuera s'il vous arrive quoi que ce soit !
- Non, toi il te touchera jamais. En tout cas pas pour te faire du mal... dit elle le sous entendu perçant sous ses propos. C'est nous qu'il tuera une deuxième fois !
- Je m'en contrefiche ! Vous ne venez pas ! Gaby, dit elle en l'attirant contre elle, il y a eut assez de perte comme ça. Vous êtes comme nos enfants maintenant. Alors, fait moi plaisir, dit elle en la repoussant, la tenant fermement par les bras, promet moi que vous resterez ici ! Tu dois veillez sur la copine de ton cousin.