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☆ lana ☆
OCTOBRE 202*
alexandre me dépose sur son canapé, il a gentiment insister pour me porter depuis sa voiture jusqu'ici. je me redresse légèrement pour être plus à l'aise et il s'assoit à côté de moi. il se comporte comme une maman, la première fois que son enfant tombe malade. ça me rappelle la manière dont ma mère prenait soin de moi dans mon enfance. elle serait tellement déçue si elle savait ce que je venais de faire...
je ne comprends pas vraiment le comportement d'alexandre. on se connaît depuis des années, par le biais de mon amie ilona et d'autres potes en commun, mais il a toujours été froid avec moi. il me calculait vraiment très peu, dans les rares soirées qu'on passait ensemble avec nos potes. et puis en un mois, on est devenus hyper proches. tout ça parce qu'on est voisins?
— lana, t'as besoin de quelque chose? tu veux manger? — non, c'est tout bon... je mens. te fatigue pas!
mon ventre qui gargouille me trahit. il me regarde et fronce un sourcil pendant que je ris nerveusement.
— je vais te faire un bon plat, bouge pas!
on rigole parce que je ne peux pas vraiment bouger... je sais que ce n'est vraiment pas le moment mais je le trouve très attirant à cet instant. il est vraiment beau et son attitude mignonne avec moi le rend terriblement sexy. je l'ai toujours trouvé beau mais le courant n'est jamais vraiment passé entre nous et puis ilona est folle amoureuse de lui donc je n'oserais pas m'intéresser à lui.
il part donc nous faire à manger tandis que je m'assoupis sur son canapé. les médicaments m'ont mise dans les vapes et je suis vraiment épuisée.
je me réveille une petite demi-heure plus tard quand alexandre secoue doucement mon épaule. je grogne et je le repousse légèrement, ce qui le fait sourire. il passe sa main sur ma joue et il m'invite à me lever.
— désolé de te réveiller, je t'aurais bien laissée là mais elles ont dit que tu devais bien manger. mange et tu te rendormiras plus tard.
je hoche la tête et il m'aide à me redresser avant de me tendre une assiette sur laquelle se trouve une omelette décorée avec des légumes pour former un visage. je ricane et il s'assoit à côté de moi avec une assiette.
— eh, ton bonhomme il est plus joli que le mien! je me plains. — bah ouais normal, tu croyais que j'allais m'appliquer plus pour toi que pour moi? dit-il d'un ton moqueur.
je souris et je m'attaque à l'omelette. je ne suis pas sûre que ça soit un plat adapté pour le dîner mais on ne va pas faire les difficiles.
