mona & ken (allô babe)

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disclaimer: ce OS sera sur deux personnages secondaires de mon histoire « allô babe » sur sneazzy. vous êtes pas obligés de l'avoir lue pour lire le OS par contre :)

 vous êtes pas obligés de l'avoir lue pour lire le OS par contre :)

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𝓂𝑜𝓃𝒶

j'essaie de travailler sur mon projet mais je dois avouer qu'il m'est difficile de me concentrer ce soir. je suis habituellement assez studieuse mais lorsque la concentration n'y est pas, il ne faut pas forcer. je ferme mes cahiers et je me couche sur mon lit, en étoile de mer. je fixe le plafond et je songe au nombre de personnes qui sont également trop fatiguées pour travailler, en ce moment-même.

j'entends du bruit contre ma fenêtre mais je me dis que c'est sûrement le vent. quoi d'autre sinon? j'habite au premier étage alors à part si c'est un oiseau qui vient me déranger, c'est sûrement le vent.

j'entends un gros boom, m'indiquant que je n'étais pas en train d'halluciner. ce n'est pas un oiseau qui vient me déranger mais bien quelqu'un.

je me lève de mon lit et je vais à ma fenêtre, l'ouvrant avant de sortir sur le balcon. des petits cailloux se trouvent dessus et ça me fait rire. je m'appuie contre la barrière et je suis surprise de voir ken en bas de la maison.

— qu'est-ce que tu fous ici, ken?
— je peux monter?
— tu pouvais venir toquer en bas au lieu de jeter des pierres contre ma fenêtre comme un ado.
— c'est 23h, j'me suis dit que tes parents dormaient sûrement!
— c'est vrai. bon attends... je viens t'ouvrir.

je me regarde dans le miroir: je porte mon short de pyjama et un pauvre débardeur blanc. je n'ai pas le temps de me changer, même si ce n'est pas la tenue adaptée pour recevoir un pote.

je descends ouvrir à ken et on monte dans ma chambre sans un bruit, pour ne pas réveiller mes parents. même à mon âge adulte, je ne saurais pas comment expliquer la visite aussi tardive de ken.

je ferme doucement la porte de ma chambre et je me retourne vers ken qui s'est assis sur le bord de mon lit.

— je répète ma question, qu'est-ce que tu fous ici ken? je demande d'un ton ferme.

il sait que je ne suis pas énervée qu'il soit là mais son air timide me dit qu'il a fait une connerie. on est amis depuis quelques temps maintenant et on se fréquente régulièrement depuis quelques semaines donc je le connais bien.

— je suis allé me promener, tu sais que j'aime bien les balades nocturnes.
— oui.
— je suis passé près de chez toi et j'me suis dit que tu dormais sûrement pas, toi non plus.
— non, en effet.

je me rapproche de lui et son regard me parcoure de haut en bas, s'attardant sur mes jambes nues. il avale sa salive et regarde ailleurs.

— pourquoi tu te baladais, ken?
— j'en peux plus, j'essayais de penser à autre chose.
— de quoi?

il me fixe du regard sans répondre. je n'y comprends plus rien. je suis amoureuse de lui depuis des années et même si ça ne perturbe pas notre amitié en temps normal, je ne suis pas prête à écouter ses histoires de cœur ce soir. je n'ai pas envie d'entendre comment une énième femme a piétiné son cœur.

— t'es vraiment aveugle.
— de quoi tu parles, ken?

et s'il était amoureux de nélya? non, ce n'est pas possible... elle est en couple avec mathieu et puis elle a un enfant avec son meilleur pote. ça ne peut pas être elle.

— j'essayais d'arrêter de penser à toi!

alors ça, je ne m'y attendais vraiment pas. je ne suis pas sûre de bien avoir compris.

— comment ça? je bégaie.

je suis perdue.

il me prend par la main pour me rapprocher de lui, je me retrouve coincée entre ses jambes. il me regarde d'en bas, je lis de la douleur dans ses yeux et je ne comprends pas pourquoi il souffrirait.

— tu hantes mes pensées mona. j'en ai marre de faire semblant, dis-moi que c'est réciproque s'te plaît.
— mais... comment c'est possible? t'es sorti avec amel, je sais pas si je peux faire ça...
— j'en ai rien à foutre d'amel! j'te parle de toi. de moi. de nous. penses un peu à toi! tu m'aimes ou pas, mona? j'vais devenir ouf.

comme simple réponse, je décide de l'embrasser. il me semble que c'est assez clair... je le sens sourire contre mes lèvres et il se laisse tomber en arrière, m'entraînant avec lui sur le lit. je me retrouve donc à califourchon sur lui, sa main agrippant mon fessier à présent à moitié découvert.

du bruit se fait entendre dans le couloir donc je me redresse, posant mon doigt sur la bouche de ken. je suis essoufflée par ce baiser, il va être difficile d'être discrète. je crois que mes parents sont réveillés.

— mona? ma chérie, t'es réveillée? c'est quoi ce boucan? la voix de mon père se fait entendre de l'autre côté de ma porte.
— euh... oui. c'est moi, je cherchais juste un truc dans mon armoire. c'était ça le bruit.
— ah d'accord! on se disait bien que tu parlais seule! allez bonne nuit.
— bonne nuit, je t'aime!
— je t'aime ma puce.

je me pince les lèvres et ken ricane.

— putain, heureusement qu'il a pas ouvert la porte. s'il avait vu sa puce dans cette position... il chuchote.

je pouffe de rire et je m'assois sur le lit, à côté de ken qui est toujours couché. il finit par s'assoir à son tour et il fait la moue.

— je comptais reprendre là où on s'était arrêtés, si tu permets... il s'approche de moi et il me fait un smack.
— oui, je le tire par le pull pour l'attirer contre moi et je l'embrasse tendrement.
— tes parents vont pas rentrer dans ta chambre, si?
— ken, j'ai 25 ans... ils me laissent faire ma vie. ils ont juste eu peur, on a dû faire du bruit tout à l'heure.
— ça marche.

il sourit et m'embrasse à nouveau. bordel, ça fait des années que j'attends ça.

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