Chap 33: Les parents de Gary.

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Gary arrive le lendemain juste avant midi. Nous avions prévu de rester à la maison et de se commander une pizza.

- As-tu eu une crise d'hypermnésie ? Fut sa première question.
- Non. Je te l'ai dis, mes médicaments m'empêchent d'en avoir.

Il hoche la tête, anxieux.

- Gary, puisque que je te dis que je vais bien !
- Je crois que j'aurais peur toute ma vie qu'il t'arrive quelque chose, Kinney.

Je soupire, et j'entrelace mes doigts aux siens.

- Ne te fais pas autant de soucis pour ça, par pitié, Gary. Tout va bien.
- Mais tu n'as pas mal à la tête ?
- Raah bon sang, mais tu ne me lâcheras jamais, n'est-ce pas ?!
- Non, jamais ! Fait-il le plus sérieux du monde.
- D'accord.

Je m'allonge sur mon lit et ôte mes chaussons en forme de lapin.

Je regarde mon plafond en comptant les étoiles et observe celle de Gary avec un sourire rêveur.

- Qu'est-ce que c'est ? Demande l'intéressé.
- Des étoiles.
- Je m'en doutais, Aha ! Mais est-ce qu'il y a une signification précise ?
- Oui, me contentai-je de dire.
- C'est beau. On dirait plein de personnes dans le ciel.

"Oh que oui, tu es très proche de la vérité, Gary."

Soudain, je me lance.

- Qui sont tes parents, Gary ?

Il ne répond pas tout de suite. Il ne s'attendait pas du tout à cette question si imprévue de ma part.

- Ma mère était quelqu'un de génial. Elle était excentrique, dynamique, tout le temps. Elle bougeait tellement qu'il était impossible de la garder en place. Une vraie petite fille ! Elle était artiste peintre. Elle vendait ses œuvres un peu partout dans le monde. Et puis un jour, elle est décédée. Mon père n'a jamais voulu me dire pourquoi, comment. Mais bon, c'était surtout quelqu'un d'extrêmement froid. Je me demande pourquoi maman s'est mariée avec lui. Mais le fait qu'il me cache la mort de ma mère était trop pour moi. C'est pour ça que je suis parti de chez moi, et que j'ai demandé à être logé à l'internat du lycée. Mais mon père a refusé. Je ne me Suis pas laissé démonté. Je suis quand-même parti chez ma grande tante qui avait perdu son mari.la Pauvre elle était si seule... Elle était vieille et n'en avait plus pour longtemps malheureusement. Mais des qu'elle est partie, j'ai obtenu l'émancipation. Depuis, j'ai vendu la maison de ma grande tante et vis dans un appartement à Paris.

Il reprend sa respiration.

- Et donc tu n'as plus de contact avec ton père ? Je demande.
- Plus aucun. Il ne veut pas et c'est réciproque. Il ne m'aimait déjà pas. Il avait de drôle de relation avec des femmes en plus, pendant que maman partait à travers le monde.
- Je te comprend parfaitement...

Son histoire se rapproche tellement de la mienne. Pas étonnant que nous nous comprenons si bien.

- Merci Gary de m'en avoir dit plus sur toi.
- Pas de problème. C'est douloureux à dire, mais en même temps ça fait un bien fou.

J'affirme d'un hochement de tête. C'est vrai.

- Alors, on va la manger cette pizza ? Fait-il brusquement.
- Allons-y !

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Hello ! Désolée pour ce retard MONSTRUEUX. Pour me pardonner je vous ai donc fais deux petits chapitres Aha x)
En tout cas, ça sent la fin, pour Flocons d'hiver ! Et donc j'étais obligée de faire ce chapitre pour en dire un tout petit peu plus sur Gary. Cela dit, ça reste un personnage secondaire (et le mec idéal, en passant).
Je posterais peut-être encore un ou deux chapitres avant la fin et je commencerais une nouvelle histoire !!! Et je travaillerais sur Le Caveau, promis ! :)

Tous à vos postes, que la lecture continue !

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