𝐒𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐞𝐫 𝟏𝟗𝟗𝟓 [𝐉-𝟐]

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Dixie fixe l'uniforme pendant un moment avant de finalement se décider à l'enfiler, il lui va parfaitement, un chemisier, une jupe, une cravate et des chaussettes blanches montantes

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Dixie fixe l'uniforme pendant un moment avant de finalement se décider à l'enfiler, il lui va parfaitement, un chemisier, une jupe, une cravate et des chaussettes blanches montantes. Elle attache ses longs cheveux qui lui arrivent en bas du dos et essaie de nouer sa cravate, elle n'a jamais su le faire malgré que son père ait essayé de lui apprendre. Elle regarde ensuite les manuels avant d'en ouvrir certains par curiosité, les images sont magnifiques.

La petite brune sort de sa chambre et déambule dans la salle commune qu'elle n'a pas eu le temps de regarder la vieille et s'émerveille devant la magnifique cheminée. Plongée dans sa contemplation, elle n'entend pas la porte s'ouvrir sur George qui balaie la pièce du regard à la recherche de la concernée qui lui permet de sécher les cours et en la voyant, il sourit.


Je suis ton chevalier servant pour la journée, dit-il.



Dixie sursaute en entendant sa voix et se retourne vers lui avant de lui sourire alors que le rouquin fait une révérence bancale et elle rit doucement.


Je suis contente que ce soit toi, répond-elle, je ne connais pas les autres.



Le garçon hoche la tête, très satisfait par les paroles de la jeune fille puis il hoche la tête avant de lui sourire, dévoilant une fossette, ce qui le rend très charmant.


Oh, de toute façon, je suis mieux qu'eux, dit-il amusé.



Dixie se met à rire et George lui fait un clin d'œil, le rouquin est vraiment très drôle et c'est ce dont elle a besoin en ce moment. Il la regarde, amusé, puis hausse un sourcil en voyant que sa cravate n'est pas attachée et la pointe du doigt.



Tu ne sais pas comment l'attacher?demande-t-il.



Dixie sent ses joues la brûler alors que Globule saute sur sa maîtresse. La brune baisse les yeux vers sa cravate et se mord la lèvre, gênée de ne pas savoir faire une cravate.


Ah, oui, dit-elle. Je n'ai jamais su faire, mon père m'a expliqué des centaines de fois, mais je ne dois pas avoir tous mes neurones.



La brune rit nerveusement et se dit que George doit vraiment avoir un don pour réussir à la faire rire aussi souvent depuis la vieille. Bien qu'elle soit dévastée par la mort de ses parents, il parvient à la faire sourire. George s'approche alors et attrape sa cravate pour la nouer et elle le regarde faire. Elle suit ses longs doigts en essayant d'imprimer ses gestes.



Regarde, dit-il, c'est simple. Tu passes derrière comme un nœud et ensuite, tu repasses là et tu serres, et ... paf, un beau nœud de cravate tout propre.




J'essaierai de m'en souvenir, merci, répond-elle.



Mais malgré les explications de George, Dixie sait très bien que le lendemain, elle ne réussira pas à la refaire. Le garçon fait un pas en arrière pour se reculer et passe la main dans ses cheveux hirsutes.



Au fait, dit Dixie, tu as devant toi la nouvelle cinquième année. Je ne sais pas encore vraiment comment ça fonctionne, mais au moins, j'ai mon emploi du temps et des livres.




Globule s'étire et décide d'aller faire un tour, elle s'envole par la fenêtre et se met à pourchasser un vieux hibou qui apporte une lettre ce qui fait soupirer Dixie.


Cette boule de poils est un vrai cauchemar, elle va rendre fou chaque animal de ce château. Si au moins elle pouvait rencontrer une chauve-souris garçon ou fille peu importe, mais ça la calmerait, lâche la brune.



Dixie sourit à George, il est beaucoup plus grand qu'elle et elle se sent un peu comme une enfant par rapport à lui. Soudain, elle se souvient du petit carnet qu'elle a trouvé hier soir dans sa valise qui a été ramené d'Égypte.



Oh! J'ai quelque chose à te donner! S'exclame-t-elle, attends-moi.



George n'a pas le temps de répondre, Dixie retourne dans sa chambre, attrape le carnet avant de revenir vers le rouquin et lui tend avec un large sourire. Il l'observe silencieusement, ne sachant pas comment réagir.


C'est ... Pour moi? demande George.



Oui, pour toi, confirme la brune. Ce n'est pas grand-chose, mais je me suis dit que ça te plairait. C'est un carnet de blagues moldus. Mon père l'a trouvé quand nous étions à New-York. Je me suis dit que ... Que ça te plairait de ... D'avoir des blagues. Elles ne sont pas très drôles, mais c'est justement ça qui est marrant.



Le jeune homme prend le carnet avec douceur, ne voulant pas prendre le risque de l'abîmer, encore moins si c'est le père de Dixie qui lui a offert et il sourit.



Merci, mais tu es sûre? demande le rouquin. Tu devrais le garder si c'est un cadeau de ton père.



Oui, je suis certaine, dit-elle, en fait, j'en ai toute une collection chez nous alors tu peux le garder, je t'assure que ça me fait plaisir de te le donner.




Dixie lui sourit de nouveau pour lui montrer qu'elle ne plaisante pas et qu'elle est certaine de sa décision. George prend le petit carnet entre ses mains avant de le fourrer dans sa poche.



Merci, souffle-t-il, c'est gentil, mais tu n'étais vraiment pas obligée.



Dixie chasse sa remarque d'un geste de la main et lui sourit, elle est contente de pouvoir lui faire un cadeau pour lui montrer qu'elle lui est reconnaissante.



Eh bien, disons que c'est pour te remercier d'avoir été si gentil hier et de m'avoir écouté alors que tu n'étais pas obligé, dit Dixie.


George lui fait un autre sourire, il ne reçoit pas vraiment de cadeaux sauf à noël et à son anniversaire parce que sa famille ne roule pas sur l'or et ce qu'il reçoit est toujours fabriqué par sa mère.

Le jeune homme est vraiment touché par le cadeau de Dixie surtout que rien ne l'y oblige. Globule revient alors et attrape les cheveux de la brune en les tirant, ce qui l'a fait lâcher un "aieuuuuuh".


C'est bon Globulette, râle Dixie en se tournant vers George. Elle est pressée.



George ricane puis ouvre la porte de la salle commune pour laisser la chauve-souris sortir, qui bout d'impatience. Il s'assure de bien refermer la porte et commence à marcher vers les escaliers.



Fais attention avec les escaliers, prévient le rouquin. Ils n'en font qu'à leur tête. Une fois, Fred et moi sommes restés coincés une vingtaine de minutes ici parce qu'on ne pouvait pas avoir accès au palier pour aller à la Grand Salle. C'est bien d'être une chauve-souris, au moins, elle n'a pas à attendre que les escaliers l'emmènent où elle veut.




Dixie écoute George et essaie de mettre dans un coin de son esprit ce qu'il dit parce qu'elle est tête en l'air puis elle rit doucement en imaginant les jumeaux coincés. Globule tourne autour d'eux en sortant ses petits crocs pour montrer qu'elle est contente.

𝗳𝗹𝗲𝘀𝗵 𝗮𝗻𝗱 𝗯𝗼𝗻𝗲𝘀 →  𝑔𝑒𝑜𝑟𝑔𝑒 𝑤𝑒𝑎𝑠𝑙𝑒𝑦 (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant