Une passion naissante

232 8 0
                                    

Ces derniers temps tout était vraiment plus facile, ma relation avec Aemond étaient cordiales on ne passait pas le plus clair de notre temps ensemble mais cela nous arrivait de partager une lecture ou un vol de dragon. J'étais d'ailleurs en route pour aller à la bibliothèque, cet endroit est comme un refuge pour moi lorsque la pression de la royauté est beaucoup trop oppressante, je me réfugie dans cet endroit poussiéreux ou réside l'histoire de nos ancêtres. Lorsque j'arrive je vis dans un coin une silhouette je m'avance doucement et je me rendis compte que c'était Aemond juste là en face de moi il releva la tête vers moi il me dit :

- tu rester debout où veux-tu t'asseoir avec moi ?

Ni une ni deux je m'assois auprès de lui il commença à faire la lecture à haute voix il me comtait les exploits fulgurants des chevaliers qui ont servit avec loyauté nos ancêtres, peux de temps après il prit un autre livre racontant et décrivant les dragons d'autrefois j'étais émerveillé parce qu'il me disait il avait une voix si mélodieuse et si ensorcelante que j'aurais pu l'écouter pendant des heures.

J'adore réellement cet instant mais il était temps d'inverser les rôles alors je pris le livre et lorsque je toucha les pages de mes doigts et sans faire exprès je toucha doucement la main Aemond ce simple contact créa une décharge électrique entre nos deux corps, nos regards se retrouve pendant un instant court mais qui me paraît durer toute une vie. 

Je rediriger mes yeux vers les ligne noircie du livre. Lorsque je lui lit les histoires et les contes qu'on racontait sur nos dragons d'autres fois je senti le regard chaud et brûlant d'Aemond sur ma peau. Je tourne la tête vers son visage et je me perdis dans le mauve de son œil après quelques instants je me surprends à regarder ses lèvres qu'il se mord avec délicatesse. Sa main viens caresser lentement mon bras et je pose le livre d'un mouvement lent à côté de nous. Mais dans la minute qui suit, par folie ou par désir je prie sa tête et l'embrassa j'avais l'impression que mes lèvres étaient faites pour les siennes il ne me repoussa pas au contraire. il accentue le baiser me faisant passer sur ses genoux, ses mains s'agrippe à ma taille comme si j'allais m'échapper d'un moment ou un autre. À cet instant ma tête réfléchit trop vite est-ce que je devrais arrêter de l'embrasser où est-ce que je devrais continuer. Ce mariage pour moi ne veut rien dire si je l'embrasse c'est que j'en ai envie et ce n'est pas parce que je vais me marier avec lui. Et si il jouait avec moi, et s'il m'embrassait à l'heure actuelle pour pouvoir mieux me briser dans quelques temps alors je décolle lèvres des siennes et lui dit

- Attends attends je ne suis pas à jouet avec lequel tu peux t'amuser, si j'ai eu envie de t'embrasser ce n'est pas parce que j'ai le devoir de t'épouser mais parce que j'en n'avait envie. Ne crois pas qu'on me soumet si facilement et que je suis docile personne ne me dictera ma conduite et jamais au grand jamais tu n'auras de pouvoir sur moi. Dis je en rapprochant lentement mes lèvres des siennes et en plongeant mon regard dans le sien pour qu'il comprenne que j'étais véritablement sérieuse.

- J'ai essayé de te détester, ma mère m'a obligé de te détester elle a tout fait pour annuler ce mariage et sincèrement j'ai tout fait pour l'annuler, mais ton esprit indomptable et libre fait la beauté et la férocité de ta personne. Si je t'embrasse ce n'est pas à cause de ce foutu mariage c'est juste parce que j'en ai envie, alors arrête de réfléchir, et embrasse-moi ! dit-il en replacent avec une grande douceur une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille.

Je passe mes mains dans ses cheveux argentés je tiras légèrement dessus pour faire penché sa tête. 

- Je tes dis quoi, sur le faite de me donner des ordres, dis-je avec un sourire séducteur 

Puis l'instant d'après je retrouve ses lèvres avec beaucoup plus de hargne et de désir qu'il y a quelques minutes, il demande accès à ma langue et en ouvrant doucement mes lèvres je lui donna ce qu'il voulait dans un instant de fougue je lui mord la lèvre, il me regarda avec un regard qui était synonyme de dépravation et de désirs les plus intenses et les plus interdits. Il se lécha doucement la lèvre légèrement ensanglanté et viens chuchoter au creux de mon oreille.

- Tu est parfaite, tu ne seras pas seulement mon épouse mais aussi ma reine.

À ses paroles je refondis sur ses lèvres, nos respirations étaient lourdes, il ne restait plus que nous deux dans cette vieille bibliothèque tous les problèmes de politique,d'éthique, de royauté n'avait plus sa place ici, n'avait plus sa place entre nous. Tout ce qui comptait c'était notre désir nos sentiments, Aemond remonte lentement sa main le long de ma cuisse jusqu'à toucher l'endroit interdit ce qui m'a m'arracha un cri de plaisir cette sensation était incroyable, j'étais dans la dépravation même mais c'était terriblement attirant.

Après plus d'une heure à nous toucher à nous découvrir et à sentir ce désir naissant entre nous deux. Nous ne retrouvions allongé au milieu de la bibliothèque, ses doigts caresser ma peau nue j'étais au cœur de ses bras et ici pour la première fois de ma vie je me sentais réellement protégée, je n'avait plus besoin de revêtir cette carapace que je m'étais forgée au fur et à mesure des années j'avais l'impression qu'il me voyait tel que j'étais.

Je savais que c'était réel, que ce moment passé avec lui était vrai et pas dénué de sens alors une énième fois je l'embrasse langoureusement, mais nous sommes interrompus par la porte de la bibliothèque qui s'ouvre en grand, mon regarde était rempli de peur on se regarde une dernière fois et on posent notre regard sur la personne qui venait d'entrer.

Maman !

LA FLAMME DE DEMAINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant