Chapitre 14

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Les deux mois de vacances s'étaient écoulés. Harry et Tom étaient heureux ensembles, mais aujourd'hui, le brun devait retourner à Poudlard. Tom avait fabriqué de nouveaux souvenirs et Harry se sentait mal d'avoir des images aussi violentes et aussi loin de la réalité dans son esprit. Le brun savait ce qu'il devait faire, mais pour cela, il allait devoir souffrir pour correspondre aux images qu'il avait dans la tête. Il savait que Tom ne lèverait jamais la main sur lui, ni aucun mangemort, il chercha alors pendant un long moment comment faire pour être blessé, sans avoir à le faire lui-même; car cela serait trop flagrant. Il décida alors d'utiliser la magie noire et de créer des pantins articulés qui le passerait à tabac. Harry s'enferma dans une pièce du manoir, quelques heures avant son départ et exécuta son plan. Il ressortit de la salle près d'une heure plus tard, avec de nombreuses ecchymoses, des os cassés et de multiples coupures. Il ne perdit pas temps et tranplana aux grilles de Poudlard.

Il marcha tant bien que mal jusqu'au château. Minerva Macgonnal était devant les portes et vit le brun arriver. Elle se précipita vers lui afin de l'aider, et le conduisit immédiatement à l'infirmerie. Pomfresh lui donna toutes sortes de potions et en quelques minutes, Harry était comme neuf. Dumbledore arriva, la mine grave.

- Harry, mon petit, comment te sens-tu ?

- Mieux.

- Il va falloir passer à l'action, tu ne peux pas risquer ta vie plus longtemps.

- A quoi pensez-vous Albus ? Demanda Harry.

- La Bataille devra bientôt se dérouler. Tu risques constamment ta vie, et l'Ordre et moi sommes d'accord pour dire que sans toi, nous ne serions pas au point où nous en sommes, tu es un élément trop important pour que l'on puisse s'en priver.

- Que voulez-vous faire ?

- La prochaine fois que Tom t'appellera, dis lui que la guerre prend fin, que nous nous affronterons et que nous gagnerons.

- Bien.

Harry se leva et prit le directeur dans ses bras.

- Merci pour tout Albus.

- Je t'en prie mon petit. File dans tes quartiers, va te reposer, les semaines à venir ne seront pas de tout repos.

Le brun partit en direction de ses appartements. Une fois à l'intérieur, il sourit et s'écroula sur un fauteuil. Il fit venir à lui un parchemin et rédigea une lettre.

"Papas, Tom,

Je vous adresse cette lettre pour vous expliquer l'avancée fulgurante de la guerre. Je savais que si j'arrivais à Poudlard comme si de rien n'était, j'éveillerai les soupçons. J'ai alors eut une idée, impliquant beaucoup de magie et de douleur. Je me suis retrouvé dans un état suffisamment grave pour que Dumbledore vienne me voir en personne. Mais grâce à deux petites potions pas très bien réalisées (je pense qu'elles ont été faite pas Slughorn, tout s'expliquerait), je suis à nouveau sur pied. Mais je ne vous écris pas pour vous dire mes prouesses magiques, mais celles que j'ai faite pour la guerre. Grâce à mon plan, Dumbledore a précipité les choses. Il veut en finir avec la guerre.

Je sais que vous vous inquiétez pour moi, surtout toi papa Régulus, mais je vais bien, plus que bien même. Je fais ce pour quoi je suis doué, et retrouver les élèves me fait plaisir. L'Ordre me fait confiance, et Dumbledore aussi. J'attends tes ordres Tom.

Je vous aime.

Harry."

Le brun mit plusieurs sorts sur la lettre afin qu'elle ne soit lisible que par ses destinataires. Il appela un hibou et envoya la missive. Quelques minutes plus tard, il sentit son bras chauffé, à l'endroit où trônait fièrement la marque des ténèbres. Il savait donc que Tom et ses parents avaient lu la lettre. Mais le brun ne pouvait pas retourner voir son amant et sa famille, pas pour l'instant. Il venait juste d'arriver, il devrait attendre une semaine.

Ce fut la semaine la plus longue de l'existence du brun. Quand Harry transplana dans le manoir, Tom et ses parents l'attendaient dans le salon. Le brun se dirigea vers la pièce et des bras enserrèrent des hanches. Harry sourit et se tourna vers le mage noir. Il embrassa doucement ses lèvres et lui sourit.

- Bonjour murmura le brun.

- Bonjour. Comment vas-tu ?

- Parfaitement bien et toi ?

- Tout va pour le mieux.

- J'ai eu peur Harry fit Régulus.

- Je sais papa, mais c'était la meilleure chose à faire. Dumbledore a un message. La guerre doit se terminer et il est persuadé de gagner grâce à moi. Je connais son plan d'attaque.

- Tu es fantastique murmura Tom à l'oreille du brun. Un trésor.

- Quel est son plan ? Demanda Severus.

- Il veut nous attaquer de front, il veut te mettre hors service le plus rapidement possible dit Harry en regardant Tom. Il pense que mes parents seront avec toi, avec marraine et Lucius. Il sait qu'il te reste un horcruxe, il cherche à le détruire mais il ne sait pas ce que s'est, ni où il est.

- Il va falloir mettre au point un plan.

- Je suis là pour ça fit Harry. J'y ai pensé toute la semaine, et je crois savoir comment faire, sans même avoir besoin de se battre.

- Nous en parlerons plus tard, tu as fait un excellent travail.

Tom s'assit sur un fauteuil et força Harry à s'asseoir sur ses genoux. Le brun rougit, Tom était très démonstratif, mais Harry était toujours gêné, surtout face à ses parents. Mais Régulus et Severus eux, s'en amusaient et ne loupaient jamais l'occasion de gêner un peu plus le brun.

- On va vous laisser fit Severus.

- Profitez bien dit Régulus avant de rire.

Les deux hommes tranplanèrent et laissèrent Harry et Tom seuls à seuls. Harry se leva puis se rassit, face à Tom. Le mage posa ses mains sur les hanches de son compagnon, et l'embrassa.

- Tu m'as manqué murmura Harry.

- Toi aussi chaton.

Harry sourit et se blottit contre son amant. Tom embrassa son crâne et caressa tendrement ses hanches. Harry lâcha un soupir de plaisir qui fit rire doucement Tom.

- T'es bien là ?

- Très bien oui. Tu n'imagines pas à quel point.

- Je crois que je peux imaginer, si. Je te tiens dans mes bras après une semaine d'éloignement. Je ne pensais pas que tu me manquerais autant.

- Tu deviens niais mon amour.

- Mais tu aimes ça. Tu aimes quand je te murmure des mots tendres après t'avoir fait l'amour. Tu aimes être dans mes bras, que je te caresse et que je te parle, que je te dise comme je t'aime. Je connais tout de toi, comme tu connais tout de moi. Tu es l'homme que j'aime et qui m'aime.

- C'est certain. Tu es l'homme de ma vie Tom. Et je ne supporterai pas de te perdre. Tu es tout pour moi.

- Il ne m'arrivera rien, sois en certain. Tu es à mes côtés, il ne peut rien m'arriver.

Mangemort et "autre"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant