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MAUD
13h29, 13 octobre 2022. État de Californie, États-Unis.

J'ai encore du mal avec le cours de neuroscience. Le professeur dit que si je ne m'améliore pas, il semblerait que je serais contraint de réorienter mes études. Ce premier trimestre s'annonce être catastrophique.

J'empoigne mon sac avant de le dépose sur mon dos. Aujourd'hui, il ne fait pas particulièrement beau pour un mois octobre en Californie. Le temps semble se dégrader tendis que les arbres commencent à perdre leurs feuilles. L'automne arrive.

J'arpente les couloirs à présent vide. Ils sont tous partie chercher leur repas à la cafétéria alors que d'autre son encore en cours. C'est mon moment préféré de la journée. Non seulement parce que je m'y trouve seule mais parce que je peux fuir. J'admets que fuir n'est pas la meilleure solution mais vous comprendrez bientôt pourquoi.

Arriver devant ce fameux escalier, je grimpe marche par marche avant d'arriver au milieu de cette cage. Une géante fenêtre orne le mur donnant vu sur la ville à moitié cacher par les arbres aux feuilles orangés. C'est tellement apaisant. Je m'assieds sur une marche avant de laisser trainer mon sac sur une marche inférieur. J'en sors mon repas que j'avais soigneusement emballé dans des Tupperware ce matin.

Généralement c'est ici où je passe mes repas de la journée mais parfois, je me refuge pour pouvoir écouter ma musique en contemplant la vue. Je dois me répéter mais cette vue est abominablement apaisante et magnifique. J'ai de la chance d'avoir trouver un lieux comme celui-ci. Personne ne sait quand j'y suis. Personne ne vient ici, ce lieu est trop reculé du reste de l'université. Il doit y avoir que deux ou trois salle qui sont rarement utilisé ici. Je comprends pourquoi il n'est presque jamais utilisé. En revanche cet escalier est le seul à bénéficier de l'accès au toit. Mais même après ça, personne le sais à par moi et le personnel de la fac. Je le sais quand un jours après les cours je suis venu réviser ici et j'avais entendu du bruit alors je suis partie explorer, c'était juste une dame qui faisait le ménage mais ça m'a permis d'apprend l'existence de cet accès.

J'ouvre le plus grand Tupperware. C'est une salade banale avec de la vinaigrette et des croutons. J'en mange tout le jours et la plupart des jours, je ne mange que ça. Vous me prendriez pour une menteuse si je vous disais que c'est mon plat préféré. Mais qu'est-ce que j'adore les croutons ! Et non, je ne suis pas végane.

Cette vue m'inspire vraiment que je sors aussitôt mon carnet et un stylo de ma trousse. Je déteste lire des livres mais écrire c'est ce qui me plaît le plus. Je peux déposer des mots que personne ne lira sans ma permission. Toute mes pensées sont présente. Tout ce qui me passe par la tête pendant qu'il est ouvert est écrire ici. Je n'espère pas un jour de me faire éditer par une maison d'édition, je crois même que je refuserais si on me proposait un contrat. Si une personne devra, voudra et sera autoriser à le lire, c'est qu'elle devra être exceptionnel. Ça ne sera pas n'importe qui qui pourra le lire, je le jure.

Je termine de manger ma salade avant de ranger le reste des boîtes. Je n'ai plus très faim et les cours vont bientôt reprendre pour moi.

***

Le restant des cours a été épuisant et ennuyeux cet après-midi. Je suis directement aller dans ma voiture. J'aurais bien voulu restait encore un peu en allant me cacher dans cet escalier mais je suis bien trop épuisé.

Une fois les marche des escaliers de mon immeuble sans ascenseur gravi. Je me dirige vers ma porte avant d'insérer la clé dans la serrure. Mon appartement est qu'au cinquième étage. Il n'est pas aussi grand qu'on pourrait le croire. Mais j'ai de la chance qu'il dispose trois pièce : une chambre, une salle de bain et la cuisine et le salon sont dans la même pièce. C'est un véritable petit appartement d'étudiant qui rentre dans le budget que mes parents m'envoient par mois afin de pouvoir vivre. Tout le monde n'a pas cette chance. Tout le monde ne pas se permettre de ne pas travailler pendant ses études parce que Papa et Maman ne sont pas assez riche. Malheureusement.