Chapitre 25

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Ils remontèrent ensemble. 

- Tout va bien ? demanda-t-il à Jade. 

- Oui, je...Juste... 

- Qu'est ce qui se passe ? 

- Je...Rien. Laisse tomber.  

- Non, je ne laisserai pas tomber. Dis moi ce qui se passe. 

- Je...Je m'inquiète à l'idée que le malaise de Gabi ne soit pas un accident. ça m'empêche de dormir, avoua-t-elle. 

Son coeur se serra. 

- Viens, dit il en prenant sa main et en l'emmenant dans sa chambre. 

- Qu'est ce que tu fais ? 

- Je viens de me rappeler qu'avec tout ça...Je ne t'ai pas donné ton cadeau d'anniversaire. 

- Tu...tu m'a acheté quelque chose ? demanda-t-elle, surprise. 

- Assis-toi, le temps que je les retrouve, dit il en allumant la lumière et en ouvrant la porte de son armoire. 

Il les trouva plutôt rapidement et lui tendit les deux paquets. 

Elle les prit et commença à déballer le premier. 

A l'instant où elle vit ce qu'il contenait, ses yeux se mirent à briller. C'était un carnet à dessin, d'une couverture bleue en relief décorée de feuille d'or. 

- Il...Il est magnifique...Oliver, ce n'était pas la peine. 

- N'oublie pas le dernier, dit il en lui montrant l'autre paquet, plus petit. 

Elle l'ouvrit pour découvrir un pendentif ornée d'une pierre verte et aux nuances bleutées, qui rappelaient la couleur des yeux de l'adolescente, tenu avec une chaîne en argent. 

- Oliver...Je ne sais pas quoi dire, enfin...Merci beaucoup, dit elle en sautant dans ses bras. 

- De rien, dit il en lui rendant son étreinte. 

*   *   *

Deux heures plus tard...

Ils avaient parlé le reste de la nuit, et Jade avait fini par s'endormir sur le canapé de sa chambre. Il prit sa couverture et la posa délicatement sur elle, prenant garde à ne pas la réveiller. 

- Je suis vraiment désolé, murmura-t-il avant de sortir de la chambre. 

Il se dirigea vers la porte au fond du couloir et monta les escaliers, pour arriver jusqu'au bureau de Fallon, qui a cette heure tardive était vide.

Il s'assit et alluma l'ordinateur.

Il entra dans le serveur et se connecta au logiciel de sécurité. 

Il cliqua sur désactiver les alarmes : désactivation programmée et sélectionna l'horaire de lundi soir. 

Avant de cliquer sur valider, l'appréhension et la peur le gagnèrent.

Mais il savait ce qu'il risquait s'il ne le faisait pas. 

Sa mère le lui avait bien fait comprendre. 

Il se mit à trembler et il cliqua. 

Le calme avant la tempêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant