Retour aux enfers - 15

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chapitre corrigé
TW: violences

Durant tout le trajet vers nos chambres, Jess ne m'avait pas adressée la parole une seule fois.

Elle n'osait même pas me regarder.

-Bonne nuit Jess.

Elle me regarda avec un faible sourire en me souhaitant bonne nuit.

Je me dirigeai en direction de ma chambre encore dans l'incompréhension la plus totale.

Ce changement de comportement était vraiment étrange, et ce n'était pas la première fois.

J'hésitai à lui demander ce qui n'allait pas mais j'avais peur.

Peur de la perdre à cause de ça.

Même si ses changements de comportement me semblait bizarres, je ne voulais pas gâché notre amitié à cause de ma curiosité.

Et je savais très bien que Jess n'allait pas m'en parler le lendemain. Il fallait que je laisse passer ça, je n'avais pas d'autre choix.

Arriver au bout du couloir je mis une main dans mon sac pour fouiller et trouver la clé.

Je commençai à m'énerver car je n'arrivai pas à les trouver puis je me rappelai que c'était Nate qui les avait.

On avait eu le droit qu'à une seule clé par personne et pas le droit à une deuxième.

Je toquais une fois et attendais qu'il vienne m'ouvrir.

Mais rien.

Je toquais une nouvelle fois mais encore rien.

Putain qu'est ce qu'il foutait ?

Je commençai à m'impatienter et criais son prénom.

-Nate ouvre moi ! Criais-je en toquant.

Après une bonne minute à attendre il ouvra enfin la porte.

-Enfin, dis-je en essayant d'entrer.

Mais avant que je puisse rentrer il mit son pied dans le coin de la porte.

-Qu'est ce que tu fou là ?

Il me regarda et un sourire s'afficha sur ses lèvres.

-Ça c'est pour mon churros.

Puis il referma la porte.

Non, il n'était pas sérieux.

Je toquais comme une folle à la porte tout en lui criant dessus.

-NATE TU VAS M'OUVRIR CETTE PORTE JE RIGOLE VRAIMENT PAS !

Je commençai à donner des coups avec mon pied en espérant qu'il vienne m'ouvrir.

-JE VAIS TE TUER.

Il n'allait pas céder. Il n'allait pas mettre sa fierté de côté.

Cela faisait cinq minutes que je criais. En comprenant qu'il n'allait pas venir m'ouvrir je soufflais et glissais contre la porte pour m'assoir.

Je mis mes mains sur mon visage tout en soufflant d'exaspération.

-Putain t'es vraiment pas croyable, soufflai-je.

Je jouais avec mes doigts pour faire passer le temps en espérant que d'ici là il change d'avis.

Ça faisait depuis maintenant quinze bonne minutes que j'attendais et la fatigue me prit.

Ma tête tomba entre mes genoux et mes yeux se fermaient petit à petit.

J'allais m'endormir mais un bruit attira mon attention. Je relevai la tête et aperçu un employé.

Jusqu'à ton dernier souffleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant