Mila - 1

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chapitre corrigé

-T'a eu combien à ton contrôle d'espagnol ?
-...7 sur 20.

Il souffla.

-T'aurais fais honte à ta mère si elle serait encore là, me dit-il en partant.

Pourquoi fallait il toujours tout ramener à la mort de ma mère ? Depuis qu'elle n'est plus présente, mon père n'est plus le même qu'avant.

Dylan Jersey, l'ami de tout le monde, toujours souriant n'est à présent qu'un homme brutal et plein de haine qu'il rejette sur sa fille.

On s'y habitue à un certain temps, enfin c'est plutôt ce dont j'essaye de me persuader, mais au fond je suis brisée et je ne sais pas si je vais m'en sortir.

Ce cauchemar interminable ne cesse de durer.

Et si c'était comme ça jusqu'à la fin de ma vie ? Si j'allais recevoir sa colère à travers les blessures qu'il m'infligeait chaque jours ? Ses coups si violent me donne des douleurs atroces sur tout mon corps, je suis fatiguée et épuisée.


6h30

Le réveil sonne, je n'ai vraiment pas envie d'aller en cours.

Je partais dans la salle de bain pour me laver le visage quand mes yeux s'écarquillèrent de surprise.

-merde.

Un énorme bleu était apparu sur ma joue durant la nuit, heureusement que le maquillage existe.

-Ça cache rien du tout, soufflais je.

Bon j'aurais pu faire mieux mais c'est déjà bien comme ça. Je pris mon sac et sortais de la maison.

Sur la route pour aller au lycée, j'appréhendais le comportement des autres élèves. Et si ils étaient cruels? On dirait que je vois le négatif partout et il faut vraiment que j'arrête ça.

Il faut voir le côté positif, peut être que je vais me faire des amies après tout.

-
Ce nouveau lycée est très grand et je sais déjà que je vais me perdre dès le premier jour. J'avais déjà fais la visite, c'est un labyrinthe, ça change du petit établissement où j'étais.

Après la mort de ma mère il y a 1 an, mon père a décidé de changer de ville pour s'installer à los Angeles.

Il disait que notre ancienne ville lui rappelait trop ma mère, mais je trouvais ça assez bizzare. Il a toujours aimé notre petite ville éloigné de tout, c'était calme là-bas et très apaisant. Apparemment il a voulu changer d'horizon.

En descendant la marche du bus, mon pied glissa et je faillis tomber. Heureusement qu'il y avait une barre pour que je me tienne.

Super ça commence bien.

Oh mon dieu il y a beaucoup de monde. C'est super stressant etje n'ai jamais aimé les endroits remplis de monde vue que j'ai toujours été habituée à ma petite ville.

Devant le lycée se trouve un parking, avec des voitures qui doivent être celle des étudiants.

Il y en a de supers belles, c'est des voitures de luxes. Si seulement je pouvais me permettre d'en acheter une comme celle ci.

Je peux plutôt rêver, j'habite dans une très grande maison mais je ne comprend pas pourquoi mon père fait comme si nous n'avions pas du tout d'argent.

Je ne dis pas que je suis riche, loin de la, mais mes parents avaient toujours subvenus à mes besoins et j'étais très gâtée enfant, mais encore une fois tout à changé depuis que Lili Marson n'est plus la.

Jusqu'à ton dernier souffleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant