À moitié plein - 8

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Note : Roh mais la honte absolue. Visiblement j'ai complètement, complètement zappé de mettre à jour cette histoire (qui est pourtant terminée, hein) depuis genre, bah deux ans. Nan mais les gens, faut crier quand c'est comme ça. XD 

Bref, heu, voici donc la suite, avec toutes mes excuses, et cette fois je vais essayer de me rappeler de mettre à jour jusqu'à la fin. -.-


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« Pourquoi tu es si sombre ? Tu as fumé comme une cheminée toute la nuit et tu as à peine décroché un mot. »

Ils étaient assis sous un auvent grossier que Ron avait obtenu en transformant une table de pique-nique. Ça les protégeait un peu de la tempête qui faisait rage autour d'eux. Il gardait le feu allumé en envoyant constamment des étincelles avec sa baguette. Pansy avait été silencieuse durant le dîner, et même sa mère mentionnant une nouvelle recette de fairycakes qu'elle devait absolument essayer n'avait pas suffi à la faire changer d'humeur. Elle avait hoché la tête et essayé de sourire, mais c'était comme si les coins de sa bouche ne marchaient pas. Malgré une averse de grêle elle s'était ruée dehors après avoir aidé à faire la vaisselle, pour y fumer une clope après l'autre.

« Me suis fait virer. Mon enfoiré d'ex-mari n'attend qu'une excuse de ce genre pour empêcher les gosses de venir aux vacances de printemps. Pas qu'il les veuille, il ne veut juste pas que moi je les aie. »

Une des plus grandes peurs de Ron avait été de perdre son travail.

« J'ai dit à mon patron que s'il me foutait la main aux fesses encore une fois, je le dirais à sa femme. Il m'a virée aussitôt.

***

« George, tu aurais besoin d'aide à la boutique ? »

Après la mort de Fred, George avait vécu comme en berne, se relevant à peine lorsqu'il avait épousé Angelina. Ron était persuadé que lui et Angelina n'aurait jamais d'enfants ; c'était comme un ménage à trois où il manquait le troisième. Et puis Hermione avait eu l'idée géniale de faire peindre le portrait de Fred. Une fois le portrait fini, George et Angelina avaient commencé à pondre gamins sur gamins. Fred était un réservoir de blagues dégueux sur la grossesse et le sexe.

« J'ai besoin de quelqu'un pour s'occuper des relations avec les fournisseurs parce que je ne peux pas continuer à le faire, je vais finir par tuer quelqu'un. La semaine dernière cet enfoiré de Dreger a coupé son stock d'asphodel avec de la menthe.

— Tu aurais dû ensorceler ses couilles et les faire tomber, Georgie. Tu te bonifies avec l'âge, déclara Fred.

— Tu veux bien la fermer ? »

George jeta un regard noir en direction du portrait.

« Bon Dieu, il a été sur mon dos toute la sainte journée, souffla-t-il. Tu veux le job, Ronnichou ?

— Non, Ronnichou ne veut pas le job, mais il connaît quelqu'un qui en cherche un. Pansy s'est fait virer. Le pervers pour qui elle bossait lui a quasiment fait un toucher rectal. Quand elle lui a dit de dégager et de garder ses sales pattes pour lui ou elle le dirait à sa femme il l'a foutue à la porte. »

George jeta un regard circulaire autour de lui.

« Tu vois Angelina quelque part ? »

Ron et Fred regardèrent rapidement autour d'eux avant de secouer la tête en même temps.

« Pas que j'approuve ce genre de comportements... – Fred renifla – mais je dois admettre que Parkinson a une sacrée chute de reins. Ça serait pas évident de tenir mes mains tranquilles.

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