Chapitre 33 : Memory...

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Eline

1 an plus tôt...
1er juillet.
Là où j'ai senti mon coeur se briser.


En ce beau jour d'été, le soleil nous illumine tous, le vent chaud nous frappe agréablement le visage, la fumée du barbecue que l'on peut apercevoir et sentir cette bonne odeur, les rires de ma mère dont je ne peux m'empêcher d'écouter sans fin, mon père lui, qui admire ma mère alors que celle-ci ne fait que rire. Max et Ellie entrain de jouer dans la piscine, leurs rires retentissent et cela à le don de réchauffer mon coeur, Ayden lui, s'amuse avec le chien, il lance la balle, il court après lui et certaine fois c'est le chien qui court après lui.

Et Maël.. Il n'a pas décroché son regard depuis que je me suis mis à table et surtout en face de lui. Sa tête est posée sur la paume de sa main, il en profite pour me détailler du regard.

Ma jupe commencent à bouger avec la force du vent, l'air rentre depuis la fente qui est situé de mon genoux jusqu'à la fin de la couture de cette jupe, le bleu et le blanc se melange parfaitement entre eux, le bleu prend le plus d'escpace et le blanc n'est illustré qu'avec des fleurs.

Mon haut blanc assez transparent laisse voir en dessous, Ayden ma lancé de l'au il y a moins de 15 minutes alors maintenant, mon t-shirt est mouillé est transparent.

Je profite de faire pareil que lui, et le détailler en prenant soin de ne rater aucun trait de son visage.

Tu es censé le détester, Eline..

Comment fait-on ça ?

Je plonge mes iris dans les siens et admiré pendant des secondes qui me paraissent des minutes ses beaux yeux bleus mais je romps le contact pour promener mes yeux autre part. Ses joues ont pris une teinte rougeâtre due à la chaleur ce qui le rend affreusement mignon. Ses cheveux sont légèrement bouclés et mouillés, son torse est lui aussi mouillé et bronzé. Sa mâchoire est parfaitement tracée, sa langue passe sur ses lèvres et je peux sentir des frissons parcourir tout mon corps.

Je descends mon regard vers son poignet et remarque l'élastique qu'il m'avait piqué la dernière fois, il lui va parfaitement bien. Je sens des milliers de papillons se propager dans mon ventre, mon cœur ne bat plus à une allure anormal, il bat plus vite que d'habitude.

Putain..

Beau comme un Dieu.

Mais aujourd'hui, il part.

Et au fond de moi, j'essaye de me convaincre que cela ne me rend pas triste mais je n'y arrive pas.

Lorsqu'il me l'a dit, j'ai senti mon cœur se briser mais je n'ai rien fait paraître.

Maël et moi avons toujours eu une relation compliquée. Un jour, nous nous détestons et il me lance des piques que je renvoyer et un autre jour, je suis dans ses bras et je lui raconte à qu'elle point j'ai envie de me tuer, à qu'elle point je me déteste, à qu'elle point je soufre et il m'écoute attentivement, n'oubliant jamais mes paroles.

Mais c'est à lui que j'arrive à mieux dire ce que je ressens...

Alors savoir qu'il va partir pendant un temps indéterminé me brise le cœur.

Nous sommes tous tristes de son départ, voilà pourquoi nous profitons un maximum de ce dernier jour.

Sachant qu'aujourd'hui est un jour spécial, Maël fête ses 18 ans. Nous le fêtons tous ensemble car Maël n'a plus de famille, il ne lui reste que sa grand-mère avec qui il va partir loin de nous et travailler dans un nouveau lycée pour sa dernière année.

PROMISES / EN RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant