PROMISES / EN RÉÉCRITURE

Chapitre 9 : Grand retour...

Eline

- En réécriture. -

Je passe l'entrée sur la pointe des pieds essayant de faire le moins de bruits possible.

Je ne veux pas croiser maman.

Je m'avance vers les escaliers quand une voix m'interpelle.

-Ma fille,on ne t'a pas appris les bonnes habitudes ? Tu rentre chez les gens sans toquer ?

Clap.

Ma tête tourna vers la gauche.Ma joue chauffa,je mit alors ma main dessus pour essayer d'atténuer la douleur,ce qui ne marchait pas.

Elle venait de me foutre une gifle.

-Tu ne dis pas bonjour à ta mère ?

Clap.

Une deuxième.

Suivis d'un coup dans le ventre.

Je tombe sur mes genoux, le parquet dur me fait mal, je me recroqueville sur moi même.

Incapable de parler, des larmes coulent sur mes joues exprimant ma douleur.

J'avais mal.

Très mal.

-Relève toi malpolie, j'ai une surprise pour toi.

Je ne pris pas la peine de me lever, j'avais pas la force de le faire.

Soudain elle me tira les cheveux pour me lever.

Un gémissement de douleur s'échappa de ma bouche,mes bras toujours enroulés autour de mon ventre.

Je relevais la tête pour regarder le visage de ma mère défiguré par l'alcool,la tristesse,la colère.

Elle n'allait pas bien.

Elle était complètement folle.

Elle ne me regarda pas avec une once de regret.

Non.

C'est ce qu'elle veut,me faire mal mentalement et physiquement.

Elle ne s'arrêtera pas tant que je ne mettrai pas fin à mes jours,tant que la mort ne viendra pas me chercher.

-Regarde,je t'es fait une surprise, me dit-elle en pointant du doigt quelque chose,ou quelqu'un...

Je vis du coin de l'œil,une ombre apparut dans l'embrasure du salon.

Je tourne lentement la tête vers l'ombre.

Mon cœur s'arrêta pendant une fraction de seconde,mon souffle s'accélèrent,ma vue devient trouble dû aux larmes,mon corps tremble plus que d'habitude.

J'arrive pas à respirer.

J'ai peur.

J'arrive pas à bouger,ni à respirer.

Respirer.

Respirer.

Respirer.

J'ai peur.

J'ai trop peur.

J'ai très peur.

Je ne veux pas y croire.

Je ne veux pas revivre.

Comme à t-elle pu.

-Comment va-tu ma p'tite chérie ?

Mon oncle.

Mon violeur.

Mon violeur était là devant moi.