Chapitre 36 : Real suffering...

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PDV: Ellie
TW: Viol, attouchements.


Qu'avais-je fait pour mériter ça ?

Je me rappelle de mon viol comme si c'était hier. Je me souviens encore de comment il m'a laissé sur ce lit qui m'était inconnu, il m'a laissé morte.

Morte de l'intérieur, plus présente de l'extérieur.

Car un viol, ça ne s'oublie jamais. Même si au fond de soi, on veut oublier la souffrance du moment.

Au début, on ne réalise pas. Le déni.

Ensuite, le dégoût de soi-même.

La colère, contre soi mais aussi contre son violeur. Qui en quelque minutes, nous a détruit.

Encore après, pour ma part, j'ai tout de suite cru que c'était de ma faute.

Car tout celles et ceux qui ont vécu un abus sexuel, on leur fait croire que c'est de leur faute. Aller dans n'importe quelle lieu ou même dans votre propre maison, on vous demandera toujours la tenue que vous portez à ce moment précis.

Je pleurais en silence, la souffrance était insoutenable mais je n'avais pas la force de dire à voix haute ce qui m'est arrivé le 3 septembre.

J'ai mal, mal au cœur. Je suis salis, je me sens si sale.

J'étais resté là, allongé. Pendant que la fête battait à son plein, j'était nue, ma virginité partie en l'air sans que je le veuille. Ses coups de reins puissant et sans pitié qu'il me donnait. Ses mots crue qu'il me chuchotaient près de l'oreil. Ses mains sur mon ventre, mes seins, mon cou qu'il étranglait, mes cheveux qu'il tirait.

Chaque geste qu'il faisait était comme un couteau qu'on m'enfoncer très profondément, chaque mots qui dépassent la barrière de ses lèvres créent à chaque fois une fissure de plus à mon cœur.

J'essayais de crier à l'aide, mais aucun son ne sortait. Seuls des gémissements de douleur se faisaient entendre.

Je ne verrais plus jamais mon corps comme avant.

Je sens encore ses mains sur moi, ses murmures qui ne cessent de se répéter en boucle dans ma tête.

Quand est-ce que cela va enfin prendre fin ?

Au fond de moi je le sais, ma souffrance ne cessera que lorsque la mort voudra de moi.

3 septembre.
18 ans.
Là où je me suis sentie mourir de l'intérieur.

Dansant au corps à corps avec ce jeune homme qui m'est totalement inconnu. J'essayais d'oublier la dispute que j'ai eue avec Max.

Tout à commencé lorsqu'il ma vue parlé avec ce garçon avec qui je suis actuellement entrain de danser, je ne comprends pas son énervement. J'ai l'impression qu'il est jaloux.

Il me regarde et me surveille de là où je suis même si j'aimerais qu'il arrête de me surveiller comme si j'étais une petite fille qui était en train de faire une bêtise.

Je ne sais pourquoi mais j'ai mal au cœur et mal au ventre. Mon cœur me fait mal de m'être disputé avec mon meilleur ami et j'ai mal au ventre par peur de le perdre. Je ne supporterai pas ça, pas lui...

Les mains de mon partenaire de danse sont, je trouve, baladeuse et cela me gêne car ce n'est pas un toucher bienveillant j'ai l'impression. Alors je repousse ses mains et je le sens souffler à chaque fois alors je m'excuse auprès de lui même si à chaque fois il recommence et je lui enlève ses mains.

PROMISES / EN RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant