Chapitre 23 : Merci...

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Eline

TW: Attouchements.

Vide...

Je me sens vide.

Je ne sais pas ce qui se passe dans mon cerveau, mais je vais pas bien, je n'arrive pas à aller bien.

Tout mon passé me revient.

Et je suis pas assez forte pour surmonter ça...

Je veux juste aller mieux, ne plus ressentir ce vide à l'intérieur de moi, me sentir impuissante face à tout ça.

Je suis en train de couler, je n'arriverais pas à remonter.

***

8h30, l'heure à laquelle je me réveille.

Demain,les cours reprennent,une boule dans mon ventre s'installe rien que de penser au cours...

Le stress monte petit à petit,mes pensés ne veulent plus laisser place à un vide absolu,me laissant seule avec ma propre compagnie.Alors je décide de prendre mon téléphone,essayant de me changer les idées et d'oublier cette boule au ventre.

Ce stress qui me bouffe de l'intérieur...

Après quelque minutes,je me lasse.J'éteins mon téléphone et le dépose sur la table de chevet juste à côté de moi,je me redresse et reste quelque minutes comme ça le regard dans le vide,mes pensées qui ne s'arrêtent pas.

Je n'ai pas reparler de ma tentative de sucide avec qui que ce soit.

Car je suis déçu de moi,je n'ai pas réussi à me tuer.

Alors que c'est ce que je veux depuis trop longtemps.

Je papillonne des yeux,et secoue légèrement la tête,me faisant revenir à la réalité.

Je décide de me lever pour de bon cette fois,me dirigeant vers les toilettes situé dans la salle de bain.

Merde...

J'ai mes règles...

Non pas maintenant,je n'ai pas de protection,je n'ai absolument rien !

Je n'ai ni d'argent pour pouvoir me payer cela.Je ne peut pas demander à Maël de m'en acheter déja par ce qu'il va peut-être se dire que c'est "Dégueulasse",et je n'ai pas envie qu'il me repaye quelque chose déjà qu'il en a fait déjà assez pour moi.

Le seul endroit où je peux trouver des protections est à la maison,et c'est mon seul choix...

Ce n'est pas si grave,maman va sûrement être dans le canapé à moitié endormie,la dose d'alcool dans son estomac,mon beau-père Hugo,lui doit sûrement être au travail,mon oncle doit être chez lui,il me semble qu'il a toujours sa maison dans la ville.

Alors pas de quoi stresser,tout va bien se passer...

***

Sur le chemin de ma maison,mes pensées reviennent et ne s'arrêtent plus,le stress augmente de plus en plus,mes ongles s'enfoncent dans ma chair,créant des marques sur la paume de ma main.

Arrivée devant la porte,j'hésite.L'envie de partir me fait envie,mais je ne peux pas, c'est trop tard et j'en ai besoin,le papier toilette ne protégera pas mon jogging très longtemps.

Je prends mon courage à deux mains,et décide d'enfin toquer,j'entends quelque secondes,je n'est pas de réponses alors je décide de retoquer,mais toujours rien.

PROMISES / EN RÉÉCRITURE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant