15. Jusqu'à n'en plus pouvoir

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Le lendemain matin, j'ouvris péniblement les yeux et grognai, incommodé par le soleil aveuglant qui s'était infiltré sous les stores à moitié descendus. Le temps d'émerger des bras de Morphée, je réalisai que je ne pouvais pas bouger mon corps comme je le souhaitais et que mon torse était entravé par un objet chaud.

Soudain, la soirée de la veille me revint en mémoire et j'ouvris grand les yeux, le cœur battant la chamade. Une formidable vague de chaleur m'envahit tandis qu'un immense sourire fendait mon visage.

Je roulai la tête sur mon épaule et mon nez atterrit dans une chevelure blanche d'où s'échappait une agréable odeur printanière. Aussitôt, je fus submergé par l'émotion et refermai brusquement mes bras autour du corps de Lumi que je serrai de toutes mes forces.

Ce dernier glapit de surprise, ayant à peine le temps de se réveiller que je m'étais déjà hissé sur lui et dévorais son torse de baisers.

— Putain, Zac, grogna t-il de sa voix rauque.

Je souris et léchai son ventre dont la peau salée rappelait nos ébats de la veille. Mes lèvres glissèrent entre ses cuisses que je mordis passionnément avant de remonter vers son sexe désormais éveillé. J'engloutis ce dernier sans plus attendre et Lumi poussa un long gémissement en se cambrant contre ma bouche.

Mon propre désir enflammait désormais mon bas-ventre alors que je retrouvais avec un délice non dissimulé le goût de mon partenaire sur ma langue. Je menai ce dernier jusqu'à l'orgasme et avalai chaque goutte de plaisir qu'il m'offrit en gémissant bruyamment.

Satisfait, je mordis une nouvelle fois son aine puis remontai le long de son corps pour me retrouver à hauteur de son visage. Lumi avait posé l'un de ses bras en travers de celui-ci, tentant laborieusement de reprendre sa respiration.

J'en profitai pour embrasser sa mâchoire et lécher son cou, m'enivrant de ce corps dont je ne pourrai plus jamais me lasser.

— Merde, j'étais pas prêt, haleta Lumi en retirant le bras qui dissimulait ses yeux.

Lorsque les orbes indigos se plantèrent dans les miens, des papillons s'envolèrent dans mon ventre et un immense sourire se dessina sur mon visage.

Lumi sourit à son tour et laissa échapper un éclat de rire cristallin avant d'entourer mon corps de ses bras et de plonger sa tête dans mon cou.

— Tu sens bon.

Je souris davantage et embrassai ses cheveux.

— Toi aussi. Ça me donne envie de te manger.

Le petit sourire taquin de mon partenaire apparut et il me mordit la lèvre inférieure avec envie. Ses doigts se mirent à courir le long de mes joues avant de descendre sur mes épaules puis d'explorer les muscles de mes bras. Il me fit soudainement basculer sur le flanc pour dévorer ma gorge de baisers brûlants.

L'une de ses mains empoigna fermement ma cuisse qu'il fit passer par-dessus ses jambes. Mon sexe se colla contre son bas-ventre et ses doigts remontèrent jusqu'à mes fesses qu'il malaxa avec envie.

Un frisson de plaisir m'agita tandis que sa bouche continuait de dévorer mon cou et le haut de mon torse.

Soudain, je le vis apporter sa main à ses lèvres et sa langue s'enroula autour de ses doigts, taquine et sensuelle, alors que ses yeux ne quittaient pas les miens. L'étincelle de luxure que j'y vis ainsi que son expression carnassière provoquèrent une vague de chaleur en moi qui me fit grogner et empoigner ses cheveux avec envie.

Sa main revint au niveau de mes fesses et je sentis deux de ses doigts taquiner mon intimité. Lorsque ses premières phalanges s'insérèrent en moi, je geignis et tirai ses cheveux en arrière avant de plaquer mon front contre le sien.

A l'ombre de ton sourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant