– Drago dépêche-toi ! Tu vas finir par être en retard, appela mon père depuis les escaliers.
– Oui j'arrive.
Je bouclai pas valise et allai le rejoindre. Il me pris violemment le bras et nous transplanâmes dans une rue déserte de Londres. Il me tira presque jusqu'à la Gare de King's Cross. (nda : je ne sais plus si c'est ça)
J'essayais de ralentir le pas pour ne pas arriver si tôt sur le quai, mais c'était peine perdue, mon père avait une grande force physique.
Arrivés sur le quai 9 3/4, je l'embrassai rapidement et montai dans le train sans lui adresser un signe de main. Je parcourus les couloirs du train à la recherche d'une cabine vide mais il n'en restai aucune. Je passai alors la tête dans le compartiment des Serpentards autrefois mes amis. Ils tournèrent tous la tête vers moi mais ce fut Parkinson qui parla la première.
– Tiens tiens... mais qui voilà ? Le petit Drago Malefoy vient nous voir ? Que fais-tu ici ? Tu viens chialer pour nous supplier de ne pas recommencer cette année ? Tu te fais de faux espoirs Drago...
Elle ricana et je sentis mon pouls s'accélérer sous le coup de la colère. Ma poitrine se serra. Je crispai la mâchoire et les poings.
– Bonjour Pansy content de te voir, répliquai-je sarcastiquement.
– Le plaisir n'est pas partagé. Dégage.
– J'ai juste une question avant de partir, déclarai-je. J'aimerais savoir pourquoi d'un seul coup, du jour au lendemain vous m'avez tourné le dos et que tous les élèves se sont montés contre moi ? Êtes-vous à l'origine de tout ça ?
Le pekinois me lança un regard de pitié ironique.
– Pauvre petit Drago Malefoy qui n'est même pas capable de comprendre que c'est lui le responsable... Tu ne sais pas que tu as insulté tous les élèves de Poudlard parce que le petit Serpentard prétentieux se croit au dessus de tout le monde ?
Elle parlait d'une voix aiguë et sarcastique que je trouvai très insupportable.
– C'est donc toi ? Et vous tous ? Qu'est ce que j'ai bien pu vous faire pour que vous répandiez de telles rumeurs ?
– Oh tu sais ça n'a pas été très compliqué de monter les élèves contre toi. Tout le monde te déteste et déteste ta famille, Drago. Sans nous qui étions tes amis, tu étais seul et sans défense. Il suffisait que l'on ne soit plus amis pour que les élèves puissent enfin s'en prendre à toi après ce que tu leur avais fait.
– Mais qu'est-ce que je leur ai fait ? Et à vous ? criai-je.
– Oh tu sais... ce n'est pas bien compliqué. Tu es toi. Et tu es un Malefoy, ta famille est détestable. Tu es prétentieux, arrogant, manipulateur, monstrueux, inhumain, tu n'en as rien à faire des autres... et j'en passe.
– Donc il n'y a aucune raison pour ce que j'ai subi l'année dernière ? Vous dites que je suis horrible ? Sans cœur ? Mais figurez vous que toute l'année j'ai cherché à comprendre ce que j'avais bien pu faire pour mériter cela. Je me suis dit que si je trouvais la réponse, je pourrais enfin m'excuser. Mais en réalité ce n'est rien ! C'est juste moi qui suis détestable. Sans raison. D'accord, très bien. Je serai à nouveau seul cette année et les années qui suivent mais ne revenez pas me voir quand j'aurai réussi et pas vous. Parce que n'imaginez pas que des immatures comme vous puissent réussir dans la vie. Je ne dis pas ça pour me vanter, loin de là, mais je peux vous assurer une chose. Je me suis plus affaibli en une année que n'importe qui d'entre vous et ma faiblesse deviendra peut-être une force.
– C'est bon ? T'as fini ta tirade ? D'accord, merci Drago, mais on s'en contre-fiche de toi et ta petite faiblesse... Tu es une merde Drago et tu le seras toujours. Ne pense pas que c'est du jour en lendemain que tu changera parce que ce n'est pas comme ça que ça se passe, déclara Parkinson.
Les autres n'avaient rien dit. Ils se contentaient de baisser ou d'hocher la tête à chaque mot du pékinois.
Je décidai donc de partir. Sans grand étonnement je me dirigeai vers les toilettes. Je ne voulais pas perdre mon temps à parler avec eux, mais au moins je savais. Je trouvai alors un compartiment vide qui m'évita de passer le trajet aux toilettes. Je m'assis sur une banquette et m'assoupis.
Quelques heures plus tard, je me réveillai, il faisait nuit. Je me levai et me dirigeai vers les WC car envie pressante. Je marchai sans regarder devant moi et je percutai quelqu'un.
– Malefoy, regarde où tu marches, me lança froidement une voix que je connaissais bien.
Je relevai la tête vers Weasley. Je ravalai ma réplique sarcastique et bégayai une parole d'excuse en continuant mon chemin. Mais je fus retenu par une main qui m'attrapait le bras.
– Pas si vite Malefoy ! J'ai à te parler.
Il fut interrompu. Le train venait subitement de s'arrêter et les lumières se mirent à clignoter.
– C'est quoi ce délire ? murmurai-je.
Puis tout devint noir et le froid nous enveloppa.
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À votre avis c'est quoi ? (C'est très français au final)
C'est pas très compliqué à deviner.
Sur ce, je vous laisse !
Bisous à tous ! <33

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Pas la peine...
FanfictionSi en réalité derrière la face de marbre du petit Serpentard se cachait un enfant qui n'a jamais pu grandir ? Caché pendant huit ans par sa famille, rejeté par tous les autres, un jeune adolescent qui n'a jamais vraiment connu l'amour. Un pourri gât...