« Aeden, viens mon cœur ! » s'exclama-t-elle. « Aeden ! Mon cœur, je vais partir ! » continua-t-elle. « Aeden ! Viens faire un câlin à maman. Monica et moi sortons ! »
La jeune maman appela encore et encore son fils, espérant qu'il se dépêche. Le petit garçon, éclatant de joie, descendit les escaliers à toute vitesse. Son visage rayonnait d'un grand sourire qui illuminait chaque marche qu'il franchissait. En bas, sa mère l'attendait avec impatience, sa voix résonnant dans la maison alors qu'elle lui demandait depuis quelques minutes déjà de quitter sa chambre.
Dès qu'il atteignit le rez-de-chaussée, le garçon se jeta littéralement dans les bras tendus de sa mère. Elle le saisit avec tendresse, ses bras enveloppant le corps frêle de son enfant avec amour avant d'embrasser sa joue.
Pour le petit garçon, ces gestes maternels étaient comme une douce caresse d'affection et de sécurité, confirmant qu'il était aimé et chéri. Il s'accrocha à sa mère, savourant chaque instant de ce câlin réconfortant après avoir passé du temps dans sa chambre.
« Je t'aime, maman. »
« Moi aussi, mon cœur. Tu restes sage avec papa, ce soir. Il ne va pas tarder à rentrer. »
« Oui maman. » dit-il avec un large sourire. « Tu me ramèneras un cadeau ? »
« Et pour quel raison ? »
Le brun posa son doigt sur son menton comme pour réfléchir.
« Parce que je suis le meilleur fils du monde ? »
Irina éclata de rire et embrassa ses joues légèrement roses. Elle le décoiffa puis se sépara de lui.
« Si je trouve quelque chose, je te le ramènerai, promis. » dit-elle. « Mais pas de bêtise, monsieur Lucchese. »
Le garçon de sept ans, plein de vivacité et d'innocence, imita joyeusement le salut militaire devant sa mère, provoquant un éclat de rire chaleureux chez elle. Elle lui fit un dernier signe de la main alors qu'elle quittait la maison, lui laissant un souvenir affectueux de leur moment ensemble.
Après son départ, le garçon retourna dans sa chambre, s'immergeant à nouveau dans son monde de jeux et d'imagination pendant plusieurs minutes. Cependant, le bruit distinct de la porte d'entrée s'ouvrant à nouveau le fit sursauter. Il ravala sa salive, sachant que c'était son père qui rentrait à présent.
Il descendit à nouveau les escaliers avec l'énergie caractéristique de son âge, ses yeux pétillants d'anticipation. Il regarda avec une certaine curiosité son père se déchausser tout en rouspétant doucement sur les baskets éparpillées de son fils dans le couloir de l'entrée. C'était typique du garçon de laisser ses chaussures pleines de terre après être revenu du jardin, avant de se précipiter vers la cuisine où sa mère l'attendait avec un gâteau au chocolat délicieux.
« Père. »
« Range tes affaires, Aeden. Tu sais très bien que je déteste ça. »
« Oui, père. »
Alors que Aeden s'apprêtait à se pencher pour ramasser ses chaussures éparpillées, son père le surprit avec un petit sourire espiègle. Au lieu de laisser son fils ranger ses chaussures, il le souleva soudainement et le plaça entre ses hanches avec une tendre fermeté. Aeden, surpris mais ravi, leva les yeux vers son père avec un mélange d'amusement et d'adoration.
Son père, un sourire doux aux lèvres, prit un instant pour recoiffer rapidement les mèches rebelles de son fils. Chaque geste était empreint de cette complicité tacite et de cet amour paternel qui se traduisaient par des moments simples.
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Prends ma main
RomanceMarry Harrison avait une étrange habitude de se retrouver dans des endroits inconnus sans se souvenir de comment elle y était arrivée. Un jour, elle fut découverte par Aeden Lucchese dans son bureau. Effrayée et incapable de répondre à ses questions...