Chapitre 20: Sal traître.

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C'est vrai que ça picote un peu mais je dois bien l'admettre. J'ai sûrement exagéré mais pas plus que lui.

Je ne suis pas une chienne et personne ne m'impose sa décision. Je retira mes vêtements de la veille et pris un bain de sorte à détendre mon corps endolori. Je vis une pile de vêtements sur le lit à ma sortie de la douche que je rangea soigneusement dans un côté du dressing de l'Alpha.

Je choisis une robe rouge pas trop révélatrice et pas trop longue non plus,coiffant mes cheuveux, des talons noirs pas trop haut et pris la clé des champs en direction du bureau de l'autre fou.

Je descendis au deuxième étage et croisa des domestiques qui m'indiquais la route à prendre.

J'attéris enfin devant la porte. Je m'apprêtais à rentrer lorsque j'entendis des gémissements. Puis la voix d'Ethan fis écho dans la pièce face à moi laissant entendre ses gémissements de pur plaisir. Je ne voulus pas y croire. Mes yeux s'emplissaient de larmes mais je demeurais forte.

J'ouvris la porte et tomba sous un spectacle digne d'un film d'horreur. Ethan nu chauvauchant une fausse blonde tout en s'embrassant. Ils avaient l'air de ne pas m'avoir remarqué alors sans demander mon reste,je voulus partir mais sous l'effet de la panique je fis tomber le vase juste  à côté de  l'entrée de la porte attirant leur attention.

Son regard capta le mien et un semblant de pardon vint s'infiltrer dans ceux ci. Je courru dans les couloirs avec une force qui m'étais inconnue jusqu'à présent. Je grimpa les escaliers et manquais de me tordre les chevilles plusieurs fois. J'entrais dans la chambre de l'Alpha et referma violemment avant de m'effondrer sur le lit. Pourquoi ça fait si mal? Je ne ressens rien pour lui pourtant j'ai l'impression que mon cœur brûle.
La porte s'ouvrit  brusquement sur un Alpha tout essoufflé du rouge à lèvres lui marquait le visage,son torse et ses bras étaient plein de griffures et son pantalon à moitié fermé. Tout ça me dégoûte.
Il ouvrit sa bouche plusieurs fois et la referma avant de s'avancer vers moi. Il essaya de me toucher et je l'évitais. Il grogna.

-Tu m'empêche de te toucher ,de te câliner et quand de tu me vois avec une autre ça te fais mal? Je pensais que mademoiselle l'inaccessible n'avait pas envie de moi.

-Dégage! Dis je les larmes aux yeux. S'il te plaît.

-Oh donc moi je dois prendre pitié d'une fichue petite humaine qui n'arrive pas à contrôler ses hormones de femme jalouse? Tu veux que je te fasse la même chose qu'à cette fille dans le bureau ? Oui c'est ça. Tu veux sentir ce que ça fait d'être dans mes bras. Tu veux découvrir mon corps, savoir l'effet que ça te ferais si je te prenais violemment. Tu seras servi.

Il s'approcha de moi lentement tel un prédateur voulant achever sa proie. Je reculais sur le lit jusqu'à ce que je vienne buter ma tête contre celle du lit. Il grimpa et tira mes jambes à lui. Je criais,me débattais. Ses yeux étaient rouges, sombre et menaçant. Il se plaça entre mes jambes et plaqua mes deux mains au dessus de ma tête avec une seule. Et me tripotais de l'autre. Il caressait ma poitrine puis me la pressait si fortement que j'aurais crû à une explosion dans les secondes qui suivaient. Il sorti ses griffes et déchira mes vêtements me laissant en sous vêtements. Il m'embrassait pour étouffer mes cris mais lorsque je lui mordis la lèvre jusqu'au sang et que j'hurlais de nouveau,sa main s'abattit sur ma joue.

J'entendis des gens à l'extérieur lui crier d'arrêter puis la porte s'envola et je vis Océane et Lionel venir à mon secours. Lionel dégagea son fils du lit me laissant seule avec Océane qui essayait tant bien que mal de me rassurer et de me sortir tandis que Ethan enclanchait à moitié sa transformation. Il poussa son  père qui l'entraina dans sa chute en sortant par la fenêtre. Le choc de ces deux masses produit un bruit digne d'un tremblement de terre suivi de leurs grognements. Océane me mis sous la charge de Mirabelle et Coralie,regardant le duel à l'étage. Mon état n'arrangeais rien. Mon soutient gorge et mes vêtements n'étaient que épave sur pavé et mon corps me lançais. Mes yeux me piquaient. Et je m'évanouis.

UNE ÂME SOEUR COMPLIQUÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant