Point de vue de Koen
Je suis dans le bureau lorsque Swan vient en courant, il entre dans mon bureau sans frapper et court vers moi. Cela interrompt ma conversation téléphonique, je lui demande ce qui ne va pas.
— Que se passe-t-il mon fils ?
— Papa, maman a très mal. M'annonce-t-il.
À peine cela prononcer, je mets fin à l'appel. Je me lève avec lui dans les bras et nous montons à l'étage pour savoir ce qui ne va pas. Elle est à son neuvième mois de grossesse et est censée accoucher dans une semaine. En arrivant de dans ma dans notre chambre, je trouve Aelys assise sur le lit avec Sayra. Cette dernière a visiblement mal, c'est sûrement dû aux contractions.
Je demande à Yveline de prendre les affaires du bébé pendant que nous descendons. Lorsque Aelys se met debout, cette dernière perd les eaux. Sans perdre plus de temps, je la porte dans mes bras et nous descendons les escaliers pour nous diriger vers ma voiture. Yveline se charge de prendre les enfants et les affaires de bébé. Moi je démarre déjà pour que nous nous rendions à la clinique.
Sur le chemin, j'appelle madame Raizu pour lui faire savoir que nous arrivons. Cette dernière prépare alors la salle d'accouchement, je raccroche. Je continue de conduire mais je ne suis pas vraiment zen. Je peux dire que je stresse, Aelys est installée sur la banquette arrière ne cesse de pousser des gémissements de douleur. Je lui demande alors de ne pas paniquer, de respirer profondément comme lors de nos séances à des cours d'accouchement.
Nous arrivons enfin à l'hôpital après une trentaine de minutes et Madame Raizu nous attend à l'entrée de la clinique. Elles l'installent sur un fauteuil roulant et se dirigent vers la salle d'accouchement. Pendant ce temps, moi je remplis les papiers et je me prépare à la rejoindre. J'enfile alors le kit complet pour être aux côtés de ma femme.
Cette dernière ne cesse de combattre la douleur, je fais de mon mieux pour la soutenir. Elle n'a pas souhaité de péridurale pour l'accouchement ce que je trouve vraiment admirable. Yvelyne est arrivée à l'hôpital environ quinze minutes après notre arrivée avec les enfants, elle en a profité pour contacter ma famille et les amis de cette dernière. L'accouchement n'est pas pour tout de suite.
Point de vue de Aelys
J'étais dans la chambre et les enfants jouaient avec mon ventre lorsqu'une douleur s'est emparé de moi. Cela faisait environ quatre heures que je ressentais des douleurs mais cela n'était pas vraiment inquiétant. Lorsque cette dernière reprit environ huit minutes plus tard, j'ai compris que cela n'allait pas l'intensité avec d'augmenter. Sachant que je suis à mon neuvième mois, je n'ai pas hésité à demander à Swan d'aller appeler son papa qui se trouvait en bas dans son bureau.
Sayra est restée à mes côtés tout s'est passé tellement vite que je n'ai pas réellement compris. La douleur n'a pas cessée d'augmenter durant le trajet de la maison à l'hôpital. Lors de mon admission et installée dans la salle d'accouchement, il est venu à mes côtés. Franchement j'étais coupé du monde tellement la douleur était vive, je n'aurais jamais pû penser ressentir un truc aussi douloureux que ça.
***
Je suis toujours en salle d'accouchement et Koen est à mes côtés, je ne cesse de faire des exercices de respiration tandis que Madame Raizu me guide sur ce que je dois faire. Ça y est je suis enfin à dix, je vais pouvoir donner naissance à notre fille.
— Allez-y poussez maintenant vous avez une contraction, me dit-elle en me regardant.
Les choses ont été tellement lentes que je n'ai pas souhaité avoir une péridurale, je voulais ressentir les douleurs de l'accouchement.
— Allez pousser, pousser ,pousser. On respire, vous faites un bon travail mademoiselle. On prend une inspiration, allez-y, pousser, pousser, pousser tenez bon courage.
— Je sais que tu peux le faire, j'ai confiance en toi. Tu peux donner naissance à notre fille, me dit Koen juste à côté.
Ma main est dans la sienne et je ne cesse de la serrer du plus fort que je peux en poussant comme on me dit. Après quinze bonne minutes à pousser, ce sont les cris de notre fille qui résonnent dans toute la pièce. Je suis tellement heureuse d'entendre ce cri.À peine sortie de mon ventre qu'on la pose sur ma poitrine, elle est si petite, si belle avec énormément de cheveux.
Madame vient la nettoyer vite fait et me félicite.— Vous avez fait du bon travail mademoiselle Charley toutes mes félicitations. Monsieur REEVES, voulez-vous couper le cordon ?
Moi je caresse ma petite princesse qui pleure encore un peu, c'est un moment magique.
— Oui bien sûr, répond ce dernier en prenant la paire de ciseaux qui lui est tendue.
Une fois toute la préparation terminée, j'ai été installé dans une chambre d'hôpital. Je suis fatiguée mais tellement heureuse, je n'arrête pas de regarder mon bébé juste à côté dans un couffin. Koen est à mes côtés, il ne manquait plus que nos autres enfants. Ces derniers n'ont pas tardé à franchir la porte en compagnie de Chelsea et Yveline. Ils ont couru vers moi et m'ont demandé si ça allait, c'est tellement mignon. J'adore mes enfants.
— Maman, est-ce que ça va ? Me demande Sayra
— Maman, où est notre petite sœur ? Demande Swan en me regardant.
— Je vais bien mes amours et regardez, elle est juste là. Leur répondis-je en leur montrant leur petite sœur.
Tout le monde s'est mis à regarder le petit ange qui était dans le couffin avec tendresse et amour en nous félicitant. Ces derniers nous ont dit que cette dernière nous ressemblait à tous les deux. Je suis tellement heureuse, j'ai le cœur rempli de joie en regardant mon petit ange. Lorsqu'elle s'est mise à pleurer, Koen l'a prise pour me la mettre dans les bras avec les jumeaux installés chacun à côté de moi.
Il se sont mis à jouer avec leur petite sœur doucement et chacun lui a fait un bisou sur la tête. Elle est née le 12 août 2018 avec 3 kilos 600 g à 14h45.
— Koen et Aelys comment allez-vous l'appeler ? Me demande Jess en nous regardant.
Je regarde son père qui lui attendait que je révèle enfin comment nous j'allais la nommer.
— Je vais appeler notre fille Miracle Sayara REEVES, révélais-je en caressant la tête de notre enfant.
— C'est magnifique comme prénom Miracle Saraya REEVES ce sont des prénoms vraiment magnifique, me dit Koen.
— Bienvenue dans ce monde mon petit ange, dis-je en étant tellement heureuse
Lundi, il aura la dernière partie. L'épilogue, n'hésitez pas à me laisser vos avis s'il vous plaît. Bonne soirée à tous bisous.
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Un Merveilleux Miracle
RomanceAlors que Aelys s'est résignée enfin à ne pas pouvoir donner la vie on lui annonce qu'elle porte en elle la vie. Confuse et perdue elle ne sait que faire et redoute de rencontrer celui avec qui elle va devoir partager cet enfant. Koen Reeves est un...