CHAPITRE 13

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AMINAH...
On rentre à Conakry pour assister aux funérailles de ma grand-mère, je me sentais super mal car elle a été une mère pour moi , en réalité j'ai eu à passer une partie de mon enfance à ses côtés , elle était toujours au petit soin , jusqu'à maintenant, et j'arrive pas à croire qu'elle m'a lâché , elle me disait chaque fois qu'une fois que je me serais mariée , elle n'aura plus assez de temps à vivre et je lui répondais chaque fois que je ne souhaitait pas que cela se produise maintenant mais hélas , elle était maintenant fatiguée, j'espère qu'elle repose en paix et je prie le bon Dieu pour que le paradis lui soit accordé...

J'étais assise au près de monsieur ma tête posée sur son épaule , il n'était pas l'heure du départ donc on attendait , le silence qui s'installait entre nous à part le cri des enfants à côté , je pensais à tout et rien , on dit souvent que la mort d'un proche nous rappelle de la nôtre, ce n'est pas du tout faux , je prie que le bon Dieu me donne une bonne fin ....

Monsieur décida donc de briser le silence...

Rachid: il faut que tu avales quelque chose, tu sais que tu dois prendre tes médicaments non ?

— oui mais j'ai pas faim là

Rachid : il n'en est pas question, je vais te chercher des croissants

Il s'est levé sans même écouter ce que j'allais lui dire ensuite, il s'est dirigé vers le restaurant de l'aéroport, je manque d'appétit ces derniers jours , je sais même pas pourquoi , je me sens comme ou c'est à cause de la mauvaise nouvelle que j'ai reçu , en tout cas c'est bizarre hein ....

Monsieur est revenu plus tard avec deux part de croissant dans la main et une tasse de cappuccino comme j'aime le prendre au petit déjeuner, il les a posé sur la table ensuite ...

— si tu ne manges pas , je vais grave m'énerver hein, tu sais que tu ne vas pas bien

— faudrait tout le temps que tu me rappelles que je ne vais bien comme si j'avais besoin de l'entendre

Je me suis mise à pleurer sans même savoir pourquoi pourtant il n'a rien dit de grave , le pauvre , il doit certainement se demander ce qui ne va pas, les filles se sont mes hormones je ne sais qu'est-ce qui me prend oh ....

Rachid : je suis désolée mon amour ne te met pas dans cet état s'il te plaît, viens là, promis je ne ferai plus ce genre de remarque

Je n'ai pas répondu en prenant place à ses côtés , il m'a aidé à prendre le petit déjeuner sous le regard des gens à côté qui disait que mon mari était attentionné et mignon , c'est vrai que je suis vraiment chanceuse sur ce coup, lorsque j'ai terminé il m'a fait avalé mes comprimés, nous sommes restés dans la même position jusqu'à l'heure du départ , je vais voir une dernière fois le corps de ma grand-mère et heureusement qu'on avait quelques économies pour revenir à Conakry, je fatigue beaucoup mon mari , j'espère qu'il me pardonnera ...

PENDANT LE VOL ....

— je suis désolée pour tout ce que je te fais vivre Rachid

Rachid : mais tu t'excuses pourquoi au juste ? Arrêtes ça je n'aime

— mais regardes la crise que j'ai fait tout à l'heure devant les gens

— est-ce que je t'ai dit que ça m'avait blessé , ne t'inquiète pas madame , j'ai promis de te supporter et prendre soin de toi donc c'est ça je vais faire

— own merci mon mari

— mais je t'en prie mon amour , je t'aime

—moi aussi je t'aime Namour

— je sais même pas comment on va faire, je ne veux pas te laisser seule , soit je viens à la maison avec toi oubien on va à notre appart mais je ne veux pas te laisser

« LES ÂMES DESTINÉES »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant