Discuter, baiser, rire, dormir, dormir, dormir...
Felix va avoir dix-huit ans bientôt, l'impression que le temps passe trop vite, file à une vitesse ahurissante. Il faut grandir. C'est quand même compliqué quand on est encore qu'un adolescent paumé...
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Le ciel est bleu, azur. En arrière plan, le soleil se couche alors que la chaleur reste. Les oiseaux entament un chant redondant, mais rend l'atmosphère plus vivante. La brise est légère, douce. Il fait chaud, mais c'est supportable pour le moment. Les nuages ont des formes étranges et recouvrent une moitiée du ciel. L'atmosphère qui règne ici est apaisante. La tête à l'envers, les yeux vers l'univers en haut, Han Jisung semble pensif. Il n'a aucune expression sur le visage, son regard suit simplement la course du temps. Une main sur son ventre, l'autre sous sa tête, et les cheveux en pagailles sur le sable frais.
Les minutes passent lentement, mais en réalité, il n'a aucune idée de combien de temps il a passé à regarder les nuages qui défilent sur cette plage de galets et de sable noir un peu vide. Jisung a laissé le temps l'emporter avec ses pensées.
Il ferme les yeux quelques secondes, sent la très légère brise lui caresser le visage, il se sent ni bien, ni mal, journée un peu étrange, il a rapidement terminé ces cours aujourd'hui. Et en attendant, il a filé sur cette plage de galets, où il essaye de venir régulièrement, que ce soit pour se poser avec lui-même ou juste se promener. Cet endroit lui rappelle beaucoup de choses, ça lui fait du bien de venir les revivrent ici, le temps d'un battement de cil, et d'une nostalgie dans le cœur.
Et pendant ce court moment, quand il revoit le ciel bleu ou gris des jours passés, Jisung arrive à goûter à ce sentiment de liberté. Ça ne dure pas. Ses yeux se rouvrent.
Il a senti une présence. Ses lèvres s'étirent, ça fait un sourire, un peu bleu, et un peu solaire aussi. Cette partie de lui ne s'en ira pas facilement.
— T'es là depuis longtemps ?
La voix lui parvient jusqu'à ses oreilles, il cligne des yeux, son sourire s'étire encore un peu, ça sonne au moins plus vrai.
Jisung se redresse, croise les jambes, la tête au-dessus de la sienne a un mouvement de recul au mouvement furtif.
— Non, t'inquiètes.
— On était bondé, je te dis pas le réquisitionnement général, désolé pour le retard.
— C'est pas grave, les oiseaux m'ont tenus compagnie.
Jisung sourit, puis d'un geste encore plus vif, il fait un petit bond en l'air, et ses lèvres volent celles de son petit ami.
Il retombe aussi vite sur le sable, Minho écarquille des yeux et ses joues se colorent de rouge, son expression fait que Jisung se met à rire d'un coup.
