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« On veut du feeling sans forcing »








_QUALIDAD_






La réception battait à son summum mais en gardant son élégance. Les personnes se multipliaient mais nous n'étouffions pas. Les murmures se faisaient encore des plus belles.

Mais je fatiguais.

N'étant pas habitué à ce genre d'événement je me sens mal à l'aise,pas à ma place. Comme un boulanger dans un terrain de guerre.

Une tâche dans un beau tableau.

Tout ceux qui sont dans cette salle ne sont pas mes semblables.

Il ne suffit pas d'une robe coûteuse et des bijoux en diamant pour me placer au même rang qu'eux. Trop facile.

Eux ils transpire la richesse et l'élégance à plein nez.

Rien qu'à leurs manières de parler,de tenir leur coupe de champagne,leurs gestes,tout en eux.

Je parait mais je ne le suis pas.

Cela faisait au moins cinq minutes que je tournais en rond à la recherche de Salvino.

Si il n'avait pas besoin de moi ,pourquoi m'avoir fais venir jusqu'ici ?

D'un dernier mouvement de regard je le trouva enfin et m'avançât jusqu'à lui qui était à l'opposé de là où j'étais .

- monsieur je vous cherchais.

- oui et pourquoi ?

Drôle de question pour une personne qui m'a fait venir pour le boulot,me laisse seul dans une immense salle rempli de personnes que je ne connais pas et me fait accoster par un affamé.

Je m'apprêtais à lui répondre mais nous fûmes interrompus par un vieil homme élégant qui dégageait une aura presque semblable à celle de Salvino,des petits traits de vieillesses se faisant voir. Tenant un joint à droite et à sa gauche une magnifique femme au cheveux de vieillesse,une robe bleue marine qui lui allait parfaitement en association avec son partenaire.

Tout deux avaient un sourire de joie en voyant ce dernier.

- alors comme ça mon fils est revenu mais n'a même pas pris la peine de me rendre visite ?

Il lui pris dans ses bras et sa femme fit de même.

- et bien mon oncle je venais tout juste d'arriver. Se rattrapa t-il.

Ils entamèrent une discussion de tout et de rien-ou peut-être pas puisque ce n'était pas ma langue et à en juger l'accent,je dirai que c'est de l'italien et je ne la maîtrise pas tellement,d'où je ne comprends que la moitié de la conversation -. Je m'étais un peu mise en retraite pour ne pas gêné leurs discussion de famille-ils avaient des traits alors j'en ai déduit qu'ils sont d'une famille-mais pas trop loin pour ne pas entendre tout ce qu'ils se disaient.

Je suis bien trop curieuse.

Et une partie de la discussion m'interpelle et au même moment où un homme portant un masque vint à notre rencontre.

Comme la plus part des invités,lui portait un masque cachant son visage et seul ses yeux et sa bouche se faisait voir même si il avait une voix méconnaissable à cause de ce dernier.

- alors on fait une discussion sans moi ?. Commença t-il.

- ne dis pas ça et d'ailleurs tu tombes à pic !. Dis la femme âgée.

- oui c'est exact, je comptais vous annoncé à tout les deux quelque chose d'une grande importance...

À l'écoute de cette dernière phrase Salvino fronça les sourcils et l'air devient tendus,je me demandais ce qu'il allait annoncer.

CŒUR D'UN MAFIEUX Où les histoires vivent. Découvrez maintenant