18.

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_QUALIDAD_






Je souffla une dernière fois avant de regarder ce qui se trouve devant moi.

J'hésitais pour la énièmes fois à me retourner.

Putain.

Pourquoi je suis venue jusqu'ici ? Je n'aurais pas dû quitter ma chambre et descendre.

Et que je le fasse ou pas ?

Mais cette pensée tranchante refait surface dans ma mémoire. Je me fige un instant,le temps de voir toutes ces images défiler devant mes yeux et mon sang se glace . Je fais un pas en arrière sans m'en rendre compte. Je mets instinctivement mes mains sur mes yeux pour les cacher de la vue.

Je ne veux plus revoir ça.

Je m'effondre sur le sol,repli mes jambes et engouffre ma tête entre mes bras croisés sur mes genoux pour pouvoir me sentir invisible.

Mes lèvres tremble. Je plisse mes yeux tellement fort que j'ai l'impression que mes veines en sortent,je n'arrive plus à respirer par le nez que ma bouche s'entrouvre automatiquement pour entrer et ressortir de l'air.

J'ai des horribles frissons.

Soudainement je ressens deux mains se poser sur chacune des miennes. Surprise de ce contact je relève ma tête et rencontre deux paires d'iris noir,des iris sombres et maléfique.

Il avait son masque de tout les jours,même ses traits de visage ne disaient rien mais ses yeux,ses yeux avaient une lueur qui était cachée par une brise qui m'empêchait de lire en lui.

- dans mon bureau.

Il le lâcha sans plus et se releva de ma hauteur et entra dans le cadre de la porte qui se trouvait à ma droite.

Je repousse quelques mèches de mes cheveux et me lève maladroitement pour ensuite me redresser.

Je souffle un bon coup entame deux-trois marches jusqu'à la porte. Cette fois je n'hésite pas à toquer et entre directement puisqu'il m'a déjà donner la permission d'y pénétrer.

C'est la première fois que j'y entre et faudrait avouer que je m'attendais vraiment à ce décor.

La pièce était assez grande,des meubles de bureau de couleur tous sombre mais éclairé par l'immense baie vitrée qui laissent voir tout le jardin illuminé par le soleil,il devait faire au moins 30°, mais ne ce fis pas sentir vu la fraîcheur immense dégager par le climatiseur.

Je n'ai jamais été très fan des couleurs flashy mais tout ce noir donner un air assez triste, mystérieuse et je dirais même... intimidant. Une bibliothèque était installé dans un coin de le pièce ce qui attire l'attention des intellectuels comme moi.

Il vit que j'étais toujours positionner sur le cadre de la porte et leva la tête me regardant de haut en bas,mais son expression était difficile à cerner.

Je m'avance timidement sous l'effet de son regard et prends place sur l'un des fauteuils en face de lui et le regarde attentivement alors qu'il tient un verre à moitié rempli dans sa main.

- tu as perdu ta langue ?

Je me replace longuement et souffle avant de porter mon attention sur lui en ratant de le fusiller du regard. Si seulement il y avait d'autres moyens de parvenir à mes fins je ne me serai jamais présenté à ce putain de mafieux.

Ça faisait quelques jours que nous ne nous soyons pas parlé depuis la scène qui c'était passé dans la salle de titre. Je ne voulais pas voir sa tronche et je crois que c'est partagé.

CŒUR D'UN MAFIEUX Où les histoires vivent. Découvrez maintenant