CŒUR D'UN MAFIEUX

20.

_SALVINO_

- ce soir et pour les trois prochaines nuit tu les passeras dans la cave.

Je vis instantanément une lueur de surprise et de peur dans ses yeux et à l'instant son corps était parsemé de terreur. Mais rien ne me fera changer d'avis.

La seule chose que je vois c'est du Noir. Du rouge. De la colère. De la haine. De la rage. Du mépris et tout ça lui est dévoué. Rien qu'à elle.

Elle n'aurait jamais dû me désobéir. Aller à l'encontre du seul ordre que je lui ai donné. Elle n'avait qu'une seule chose à faire. Mais elle a préféré merder.

Elle devrait se réjouir car le seul bleu qu'elle aura sera sur son cou car j'ai frappé pour moins que ça,j'ai torturer pour moins que ça et j'ai tué pour moins que ça. J'aurais aimé la voir toujours par la douleur. Mais la couleur foncée de sa peau m'en empêche.

Qualidad n'a pas conscience de ce qu'elle a fait,mais je m'en branle complètement . Noir et Rouge. C'est tout ce que je perçois. Elle est tellement idiote. Elle a n'a toujours pas eu conscience d'où elle se trouvait. Tout ce qu'elle pourra faire aura des répercussions,tôt ou tard.

Il y'a des choses dont je ne peux passer au-dessus. Elle a osé toucher à ma sœur. Mon sang. Le portrait craché de ma mère. Et ça je ne peux le tolérer. Non.

Alors,envahi par la rage je retire ma main qui emprisonnait son cou et me mets en califourchon sur elle pour lui arracher le tuyau de perfusion qui clouait son bras.

Je ne veux pas la regarder dans les yeux. Je ne veux pas que ses yeux marron ne soit en contact avec le mien.

Je descends d'elle et la tire sauvage du lit par le bras. Elle manque de s'écrouler quand ses pieds heurtent le sol. Ça faisait au moins 23h qu'elle s'était endormie avec le coup au niveau de la tête qu'elle avait reçu et maintenant elle a un bandage qui recouvre son crâne.

Son pied lui aussi avait été soigné et bandé.

Je la maintient pour qu'elle ne tombe et s'en plus attendre je la tire avec moi jusqu'à la porte. Je l'entends me supplier de la lâcher. Me crier qu'elle a mal. Me demandant de m'arrêter.

Mais Salvino ne voit que Noir et Rouge. Il a ce voile qui l'empêche de ne voir qu'autre que ça.

Nous descendions les escaliers à toute vitesse jusqu'à la pièce principal et je ne m'arrête pas et continue jusqu'à emprunté les escaliers qui mène jusqu'à la cave.

L'odeur qui s'était installé était nauséabonde,causée par le sans sécher. Il n'y avait pas de fenêtre sauf celle qui était tout au-dessus mais même avec trois tabourets,elle n'arrivera pas à voir l'extérieur.

Nous terminions les marches,longions le couloir et maintenant fasse à la porte,je l'ouvre immédiatement et balance le corps de cette femme sans même me soucier de là où elle atterrira.

Je m'apprêtais à fermer la pièce quand cette fois-ci mon cerveau reçu l'information que mon ouïe lui avait transmit.

- je t'en supplie Sa-,s'il te plaît ne me laisse pas ici. J'ai tellement peur du noir,je suis claustrophobe,je ne pourrais pas tenir quatre jours,je t'en supplie,ne m'abandonne pas.