CŒUR D'UN MAFIEUX

11.

« Tu vois j'ai beau chercher les raisons,mais ce que tu m'as fais je ne vais pas le cautionner »

_QUALIDAD_

- hé Qualidad !

Non pas maintenant.

- Qualidad mon petit cœur debout !

Sa voix était tellement douce que j'avais l'impression d'écouter une mélodie des anges. Ses mains me bougeaient vivement mon corps mais sans violence.

Qu'est-ce que j'aimerai encore les sentir sur moi.

Petit à petit je reprends conscience de mon être. Mes mains passent le long de mon visage pour le réveiller complètement.

Elle n'est plus là.

Je balaie la pièce du regard et je suis vraiment seule.
Un pas en suite l'autre touche le sol. J'avance un peu et fait face au grand miroir devant moi.

- hum...Qualidad ma belle,tu prends de l'apparence.

Mes pommes sur chaque côté de me hanches,me balançant et m'étirant sans oublier de l'admirer,aujourd'hui je me trouvais plus grande,plus mûre,plus...femme.

J'avance encore de quelques pas m'arrêtant à droite de la porte. Je me retourne et colle mon dos au mur toute en restant très droite et fixe.

Je prend un marqueur sur la table de travail et trace une ligne sur le mure pile poile au-dessus de ma tête.

- en plus tu prends de la longueur ?
Me complimentai je .

Un sourire charmé me submerge.

Je me précipite dans la salle de bain mais ne la ferme pas à clé.

Qui pourrait m'interrompre pendant ma douche spécial ?

Aussi tôt je suis entré que j'en sors.

En sortant de la chambre je n'oublie pas mon sac et de mettre mon parfum fétiche...Jenovic.

C'est à grand pas que je descends les escaliers et arrivant à la dernière marche, je trouve toute ma famille restreinte autour de la table,une banderole où était inscrit JOYEUX ANNIVERSAIRE QUALIDAD et un gâteau au chocolat au centre de la table ayant les mêmes inscrits que la banderole.

C'était tellement beau à voir,et émotive que je suis,j'avais les larmes aux yeux.

Ma mère qui venait de me réveiller est venu me faire un immense câlin en m'invitant à m'asseoir avec tout le monde.

- joyeux anniversaire ma fille.
Me sourit elle.

Nous avançons est pris place à table.
Mon grand frère suivit de mon père me souhaitaient aussi avec un sourire réchauffant.

Nous voir tous ensemble comme ça me faisait chaud au cœur. Voir mon père et ma mère se chamailler et se rabibocher et mon frère qui était toujours là pour moi.

- allez,il est temps d'aller à l'école quali' et tu pourras terminer ton gâteau à ton retour.
Dit ma mère.

- ouais quali' bouge ! .
Ajoute mon frère.

- et pourquoi lui n'as pas droit à aller à l'école ?

- il est malade .

C'était un mensonge.

Mais mes parents étaient tellement naïf qu'ils l'ont pris au sérieux .

Mon père et moi sommes sorti et c'est lui qui nous conduisait toujours à l'école,on ne prenait jamais le bus et même pourquoi en prendre si il était là ?