CŒUR D'UN MAFIEUX

12.

ALONZO

- et tu en es sûr ?

- oui patron ils ont tout pris ?

Ça commence vraiment à me taper sur le système cette merde qui me colle comme une pute en chaleur .

Je le regarde droit dans les yeux,assis sur mon fauteuil de luxe confortable,une main pivotant un stylo et l'autre tenant mon verre.

Je commence à m'impatienter.

- qu'est-ce qui c'est passé ?. Dis-je de d'un ton supérieur comme à mon habitude...c'est tout naturel .

Je porta mon verre à ma bouche et laisse le liquide descendre jusqu'au fond de ma gorge. C'est acide.

Du whisky.

Il tremblait...

- ne me force pas à me répéter !

- et bien jefe nous avons suivi vos ordres à la lettre et avons prit le nombre d'hommes qui étaient nécessaires...arrivés au port tout était sous contrôle mais quand nous avons sorti les nouvelles cargaisons du bateau...des coups de feu sortait de partout. Nous nous sommes débattu et avons perdu plusieurs de nos hommes et-

- et ma cargaison à 12 millions de dollars.

- oui jefe ...

Je lâche mon stylo et serre mon poing.

- hum...bien. Sort de mon bureau !

Aussi que la voix c'est écrier,il sortit presqu'en courant.

Putain mais je rêve ou je viens de me faire volé 12 million de dollars,12 putain de millions de dollars et aussi facilement !

C'est quoi cette merde !

La rage commençait sauvage à me monter. D'un geste brusque je fais valser mon verre.
Mais qui s'amuse à me faire ça ?

Qui serait suicidaire au point de toucher à ma cargaison ?

Moi Salvino Platana le jefe !

Ce petit groupe de puceau ferait bien de se planqué parce que si je mets la main sur eux...je ne donne pas chaire de leur testicule à ces batards .

J'attrape le téléphone fixe sur mon bureau et compose le numéro de mon bras droit...faut qu'on parle de ça.

Quelques secondes après je le vois passer le pas de la porte et la refermé aussi tôt.

Pas besoin de lui dire de prendre place. Il est pour moi comme un frère et j'ai une totale confiance en lui. Il sait tout de moi et je sais tout de lui. Il sait ce que j'ai vécu et je connais le sien.

C'est parmi les rare personnes en qui j'ai une confiance aveuglante.

Vous pensiez vraiment que moi Salvino,je pouvais me jeter dans les bras de tout le monde ? Non...c'est un truc de puceau ça.

- j'ai appris ce qui c'est passé.

- hum...

- et que compte tu faire ?