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ALONZO







- je vois que tu es en forme,ta femme s'occupe bien de toi.

Un rire gracieux l'échappa.

Géorgien petrov a toujours été un homme raffiné de la tête au pied.

Son costards belges lui allait parfaitement sans trop étouffer son gros ventre. Ses deux mains dans chaque poche de son pantalon,une montre de luxe à son poignet droit,des cheveux plaqué en arrière. Il avait tout pour intimider par ses traits et seul un véritable inconscient prendrait le risque de lui regarder droit dans les yeux.

Voici celui qui a fait de moi l'homme que je suis. Cet homme fort, vicieux,calculateur mais surtout à combler le vide de mes parents. Je le dois tout,tout ce que je suis et tout ce que j'ai.

Prenant place en face de moi,il ouvre l'un des boutons de son costards sans détourner une seule fois mon regard à mon égard.

L'une des choses qu'il m'a appris est que je devais ne jamais perdre du regard mon interlocuteur (mais je pouvais bien baisser le regard sur la belle poitrine de mon cœur).

- alors fiston,qu'est-ce que tu ne pouvais pas me dire au téléphone et qui nécessite ma présence des plus urgentes ?

Avant de lui répondre je me lève allant vers le bar dans un coin de la pièce et reviens avec deux vers dont le miens était déjà servi de vodka et une bouteille de champagne pour mon oncle.

C'est la seule chose qu'il boit.

Je le sert et regagne mon siège.

- on a un problème.

- ça je m'en suis rendu compte dès l'instant où j'ai reçu ton appel. 

- oui mais un problème vraiment important.

- qu'est-ce que t'as foutu ?

- rien. Mais j'ai appris quelque chose qui n'est pas favorable pour nous.

Il ne réponds et porte son verre à sa bouche.

- nous avons une taupe.

Je me rends compte qu'il n'a pas bougé d'un poile fixant le vide mais très vite me fixe.

- tu ne dis rien ?

- que veux-tu que je fasse Salvino?,que je me lève en trompe,casse tout ce qui est sur mon passage et tire une balle dans la tête de tout les batards que je verrais sur mon champ de vision ?

- cela pourrait nous être fatal.

Il me sort un rire sarcastique.

- c'est toi le jefe,j'ai pris ma retraite et tu m'as succédé. Ne t'attends pas à ce que je fasse le boulot pour toi ou quoi que ce soit. Je t'ai tout appris et après la théorie viens la pratique.

Il avait raison. Je devais régler sa moi-même sans compter que c'est mon cartel.

Mais tout ceci m'échappe. Qui de mes hommes auraient eu le courage de me mener en bateau ?

Qui ?

Et je ne peux pas perdre la face devant mes hommes. Mon cartel est l'un des plus grands dans tout les continent. La CIA,le FBI,la police,la politique,nous sommes le tout et c'est nous qui contrôlons tout ces petits députés,ministre ou encore président avec quelques billets et parfois devoir à avoir recours à la violence.

Il y a plusieurs type de mafia spécialisé dans le trafic d'armes,d'art,de contrebande,des prostitution ou d'humains mais ce qui a le plus titillé ma famille c'est la drogue. Et c'est même le principal pilier de notre richesse.

CŒUR D'UN MAFIEUX Où les histoires vivent. Découvrez maintenant