Chapitre 20

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Son arrivée à la maison n'était pas passé inaperçu, étant donné que sa grande mère avait une voiture plutôt pas discrète. Les curieux du quartier était déjà prêt à voir qui sortirait de la voiture .

La grande mère se gara devant la cour de cette grande maison familiale , ensemble elles rentrèrent à l'intérieur avec les affaires de July.

Marâtre Alida voyant July et sa grande mère, revêtit un sourire de façade et s'élança vers July pour lui faire une accolade, la petite était stupéfaite, elle resta stoïque les quelques secondes dans ses bras sans lui rendre son accolade en retour.

Enfin détaché de July, elle salua sa grande mère et lui indiqua le chemin pour s'installer dans le salon des visiteurs, ce fut au tour de marâtre Céline qui fit irruption dans le salon et salua à son tour July avec un sourire aussi faux que les faux cils qu'elle avait mis . July lui répondit et demanda la permission pour aller chercher ses affaires afin de les mettre dans sa chambre .
C'était aussi un prétexte pour s'éloigner de sa marâtre Céline.
C'était toujours d'elle que July avait le plus peur entre ses deux marâtres présente à la maison.

Elle n'était jamais restée avec sa troisième marâtre, elle s'appelait Ghislaine et vivait au Togo. Elle l'avait juste vue deux fois, elle et ses deux enfants qui étaient des jumeaux, ils étaient toujours bébés lorsqu'elle les avait vu.

En rangeant ses affaires, elle vit sa  grande mère qui était venu dans sa chambre lui dire au-revoir.
Elle s'était promis de ne pas pleurer mais , l'émotion prit le dessus.

Après avoir réussi à se calmer, elle raccompagna sa grande mère près de la voiture puis retourna à la maison après que cette dernière se soit éloignée de sa cours.

Sa cousine Tofika comme toujours lui fit un accueil plein de moquerie dès qu'elle la vit dans la cours sans la compagnie d'une grande personne .

Tofika : Tu es encore là toi? Moi qui pensais que tu avais enfin compris qu'on t'aime pas

Elle était toujours entrain de ranger sa chambre lorsque sa marâtre Céline s'y était introduite.

Marâtre Céline : tu viens d'arriver et tu es déjà fourrée dans la chambre tu fais quoi ici?

Comme si elle ne l'avait pas vu entrain de ranger sa chambre July lui répondit

July : je rentrais mes affaires dans mon armoire

Marâtre Céline : tu penses que c'est le moment ? Tu vas tes affaires quand tu seras prête à aller dormir ce soir.

D'un ton hautain , elle reprit la parole

Marâtre Céline : ne crois pas que c'est ce que tu faisais chez ta vielle grande mère là que tu feras ici, espèce de paresseuse

July plus surprise du comportement de celle qui était censée être sa mère ne répondit rien. Elle suivit marâtre Céline calmement jusqu'à la cuisine.
A l'intérieur de celle ci July fut surprise par le nombre d'assiettes et de bols sales qui l'attendait, la cuisine était désordonnée c'était comme s'il y'avait eu une fête dans la maison.
Reprenant la parole sa Marâtre lui dit

Marâtre Céline : Tu vois toute cette vaisselle et tu vas paresser dans ta chambre, je veux que tu te mettes au travail et que tu me lave ça de là, tu sais bien que tes frères et sœurs sont des enfants, ils ne peuvent pas faire ce travail.

July avait envie de lui répondre qu'elle était aussi une enfant qui n'avait rien demandé de tout ça. Mais par peur des coups qu'elle aurait reçu, elle se tut

July fit la vaisselle pendant deux heures de temps, elle n'était pas assez haute pour atteindre l'évier alors elle avait dû se positionner sur un tabouret, sa tâche terminée , marâtre Céline revint lui ordonner de nettoyer la cuisine

Elle n'avait jamais nettoyée la cuisine au paravent elle se contentait juste de balayer d'habitude, alors elle ne sut pas comment s'y prendre concrètement, mais n'osant pas attiser la colère de sa marâtre, July versa un peu d'eau savonneuse sur le sol carrelé et à l'aide d'une brosse entreprit de brosser , avant de nettoyer avec la serpillière.

Elle ne sut pas exactement quand est ce que le coup atterri sur son dos , mais avait juste senti la douleur avant de perdre l'équilibre et de glisser au sol . En effet , sa marâtre lui avait asséné un violent coup au dos pour cause, July n'avait pas fait attention à ses cartons de glacières disposée à même le sol dans la cuisine, mais selon sa marâtre elle avait versé de l'eau au sol exprès pour abimer ses affaires parce qu'elle ne veut pas faire le ménage.

July était tombée sur son dos lors de sa chute, elle ressentait déjà une douleur dans le bas du dos mais s'efforça de se relever afin de  vite nettoyer le sol à l'aide de la serpillière avant que les cartons ne se mouillent.

Le nettoyage de la cuisine finit , July alla laver la serpillière, la fit sécher et se rendit dans sa chambre prendre sa serviette pour le bain .

Dans le couloir menant à la douche,July tomba nez à nez avec son plus grand cauchemar, le perturbateur de ses nuits , son cousin Pascal, il était tout d'abord surpris de la voir mais reprit aussitôt son masque de sévérité

Pascal : July tu es revenue maintenant, je croyais que tu as pensé à ne plus revenir ici.

July l'observa et ne dit rien

Pascal : tu es silencieuse on dirait, j'espère que tu n'as pas beaucoup raconté de mensonge chez ta grande mère.

Tu allais te laver sans m'appeler? lui dit elle d'un ton pervers avec un regard lubrique

July prit peur en voyant la manière dont il la fixait .
Elle recula vivement et bégaya

Julia  : No..n non je...je  voulais dé...déposer ma....ma ser...serviette dans la dou..douche

Pascal : Arrête de bégayer comme une idiote, tu as quel problème, je t'ai juste poser une question Calme Toi un peu à la fin

July ne comprit pas tout de suite ce subite changement de sujet qu'avait eu Pascal, après lui avoir dit celà se tut , puis passa à côté d'elle dans le couloir comme si de rien n'était. Lorsqu'elle se retourna à son tour pour s'en aller , elle vit que sa marâtre Alida était derrière elle et semblait avoir assisté à la conversation passée.

Marâtre Alida : qu'est ce qui se passe ici

Pascal : Il n'y a rien je la saluait juste et elle faisait sa pleurnicharde.

Pour une fois, marâtre Alida ne crut pas les paroles de Pascal, mais ne rétorqua rien et partit de son côté.



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Détresse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant