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- Vous nous avez envoyé un mail pour une demande de stage.

- Oui bien sûr !

- Monsieur Capietto aimerait avoir un entretien avec vous, ici en Italie. Est-ce-que vous seriez libre le lundi qui suit ?

- Totalement.

- A 14h ça serait possible pour vous ?

- Cela me va parfaitement.

- Super, je vous envoie par mail l'adresse exacte de nos locaux avec les numéros de téléphones à contacter en cas de besoin.

- Super merci beaucoup !

- Avec plaisir. A lundi."

Je tenais toujours le téléphone à mon oreille. J'arrivais pas y croire. Oh merde. Il faut que je reste calme.

Je me retourna, doucement en direction des garçons.

- Eum, Dorian ?

Il me fixa du regard et je vis l'inquiétude sur son visage. Charles écourta sa conversation avec Zoé pour venir à mes côtés.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- T'es toute blanche Julie, tu veux pas t'asseoir ? Tu n'as pas l'air d'aller bien.

Ils s'inquiétaient mais pour le coup, il n'y avait pas de quoi.

- Je, mmh.

- Julie, vraiment assis toi, tu m'inquiètes.

Je m'appuya contre le mur à côté d'un stand et y glissa pour m'asseoir sur le bitume.

- Respire.

Charles et Dorian s'étaient chacun assis de part et d'autre de moi.

- Une dame du nom d'Alicia vient de m'appeler.

Je fis une pause avant de continuer. Ils n'ajoutèrent rien le temps de me laisser respirer.

- Elle travaille chez Préma.

Dorian se releva d'un coup sans rien dire.

- Oh putain. T'as un rendez-vous pour un stage ?

- J'ai un rendez-vous pour un stage.

- Elle a rendez-vous pour un stage. OH PUTAIN ELLE A RENDEZ-VOUS POUR UN STAGE CHEZ PREMA !

Il s'était mis à crier, à sauter partout jusqu'à ce qu'il vienne à mon niveau pour me relever et me faire tourner. Charles était pété de rire en nous voyant tout excités et tout content.

- Félicitations Ju !

- Merci beaucoup Charles !

Il me prit dans ses bras quelques instants, avant que je mette mes mains sur ma tête toujours choquée.

- J'arrive pas à y croire..

Dorian mit ses mains de part et d'autre de mon visage et posa son front contre le mien.

- Ne jamais abandonner.

- Le numéro 16..

- Ta mère serait tellement fière de toi.

Il me fit un bisou sur le front et me prit dans ses bras. Les larmes coulèrent toutes seules, sans que je m'en rende compte au départ. C'était un peu un accomplissement même si ce n'était qu'un rendez-vous.

Je me retourna vers Charles qui était resté à nos côtés.

- Le tatouage a une connotation particulière pour moi. Pour toi ça doit être bizarre c'est sur mais c'est significatif.

Tome 1 - Changement De StrategieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant