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Abu Dhabi, c'était fini. J'étais de retour dans mon petit appartement parisien, Arthur était retourné dans la principauté.

La course de F1 avait été absolument incroyable, enfin, de mon point de vue. Il avait été décidé que Mick ne reprenne pas la course vu l'accident survenu la veille, alors ils n'était que 19 sur la ligne de départ.

Départ magnifique, sans accrochage mais j'avais parié que Latifi serait le premier à nous déclencher un drapeau jaune et j'avais eu raison. Le canadien avait tapé dans le mur au tour numéro 16. Rien de grave, pour lui en tout cas, mais les mécanos allaient avoir un peu de travail. Il est généreux ce Latifi, il ne veut pas que ces mécanos s'ennuient.. N'empêche, ce n'était pas le seul à donner du travail à son équipe.

Au tour 37, 3 pilotes ont dû abandonner à leur tour; Perte de puissance pour Alonso, Bottas abandonne aussi, pourquoi I Don't know et Ricciardo qui a un problème d'accélération avec la McLaren. J'espérais que ça allait s'arranger pour l'australien parce que sa monoplace montrait quelques difficultés et ne faisait pas de super performances.

Après ses multiples abandons, Charles et Max nous ont offert des batailles incroyable pour la victoire. J'en avais des frissons, c'était magnifique. J'adorais voir ça. La RedBull avait cependant réussi à garder le lead de la course jusqu'à la fin. J'étais déçue pour le monégasque mais tellement contente car nous avions le droit à un doublé Ferrari et cette fois, je pouvais le voir de mes propres yeux. J'étais avec la team, là, parmi la foule à attendre que Charles sorte de sa monoplace pour venir exprimer sa joie avec l'équipe. J'étais toute excitée et Arthur se moquait de moi, j'étais comme une enfant le soir de Noël. Moi aussi j'avais eu le droit à mon moment avec le monégasque, il m'avait pris dans ses bras avec son frère. C'était intense comme moment. On sentait qu'il voulait partager ce podium avec nous et croyez moi, je n'oublierais jamais ça. Voir le podium d'aussi prêt, entendre les hymnes et assister à la célébration avec les bouteilles de pétillants italiens étaient aussi ce que j'avais espérer vivre au moins une fois dans ma vie. Je vais pouvoir cocher ça de ma liste.

C'était un Week-end qui avait mal commencé mais qui au final aura bien fini. Je m'inquiétais un peu pour Arthur quand même. Il devait retrouver Carla pour avoir une discussion et mettre les points sur les i. J'avais un peu peur du dénouement de tout ça. Je n'avais aucunes nouvelles depuis qu'il était arrivé à Monaco. Il m'avait dit qu'il me tiendrait au courant alors j'attendais patiemment. J'avais appris entre-temps qu'apparemment il avait dit à Charles que j'étais responsable de "ces problèmes" mais je n'en savais pas plus. J'avais hâte de savoir pourquoi.

La prochaine course était dans un mois donc j'avais du temps devant moi. Charlotte m'avait proposé de venir passer quelques jours à Monaco, chose que j'avais immédiatement accepté. Nous avions décidé d'aller ensemble au Grand Prix d'Australie (merci Charles pour l'invit d'ailleurs). Je n'étais jamais allée là-bas, j'avais hâte pour absolument tout, à part pour les bêtes qu'on pouvait y trouver, ça me mettait le froid dans le dos.

En attendant, mes copines et moi avions prévu de sortir ce soir. J'avais prévu de sortir le paquet. On avait déjà fait un petit before chez moi en buvant quelques verres et en mangeant un bon repas. Il fallait de quoi absorber l'alcool à venir. On a toujours eu l'habitude de se retrouver dans une boîte à deux pas de chez moi. Les videurs commençaient à nous connaître, fin, surtout Maelie et Eloïse, moi j'étais la "responsable", mais ce soir, j'avais envie que ça change. Je voulais penser à autre chose, me vider l'esprit, danser jusqu'à ne plus sentir mes pieds et pourquoi pas finir dans les bras d'un bel inconnu.

Il était 2h et la boîte était déjà bien remplie. Maelie était partie nous chercher de quoi boire pendant qu'Eloïse était déjà à l'affut de sa prochaine proie, une vraie tigresse cette fille. Les minutes passèrent, les verres de shot s'accumulaient et nous devenions de plus en plus déchainées, enfin moi surtout, il faut avouer que j'avais perdu les filles de vue depuis un bon moment. J'étais au milieu de la piste, à danser, sans même porter attention à qui m'entourait mais j'avais soif, il était temps de retourner au bar.

Tome 1 - Changement De StrategieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant