Chapitre 8

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Ashley

Paul m'invite à prendre place sur le canapé pendant qu'il se charge de me remplir un verre d'eau et de l'accompagner d'un antidouleur. Je regarde l'extérieur en patientant, le soleil est bien monté dans le ciel depuis mon réveil. Mon ami prend un plateau, et dépose le nécessaire pour déjeuner avec moi sur le canapé qu'il vient de rejoindre. Je prends mon médicament en espérant que ma douleur sera atténuée assez longtemps. Andrew arrive dans la pièce, et demande.

- Ça vous dit de sortir courir avec moi ? J'ai lu quelque part que ça pourrait te faire du bien de l'air frais Ashley.
- Quelle gentillesse, mais avec plaisir, seulement si Paul se joint à la partie. Sauf que je n'ai pas de vêtements pour le sport sur moi, je m'imagine mal courir en robe.
- Je te prêterai, mes vêtements qui sont bien mieux que ceux de mon frère. Décide Andrew.

Bizarrement, l'idée de porter des vêtements d'Andrew ne me dérange pas, mais me plaît plutôt bien, donc j'accepte avec plaisir. Je ne me comprends pas moi-même, je le déteste, mais malgré tout, physiquement, le fait qu'il me plait m'empêche de le haïr. Nous nous rendons compte qu'on se regardait fixement l'un l'autre dans les yeux, je détourne le regard en premier et demande à Paul.

- Tu veux bien nous accompagner ?
- Seulement si tu es certaine que ça te fera du bien.
- J'en suis presque certaine
- Dans ce cas, c'est d'accord.

Le petit déjeuner terminé, j'aide les frères à débarrasser la table basse où nous avons mangé. Andrew me signe de la main de le suivre, je le suis de ce fait jusqu'à ce qui semble être sa chambre. Elle est beaucoup plus grande et sombre que celle de son frère, lui a les draps noirs, et des meubles en bois foncé, dont une énorme bibliothèque pleine de livres. Je les frôle avec mes doigts, et lis les dos de certains, nous avons pas mal de lecture en commun, je me demande s'il les lit ou si cela sert de décoration. Il voit que je regarde admirativement sa collection de livres, et paraît se retenir de sourire de fierté.

Il ouvre une porte que je n'avais pas remarquée jusqu'ici, une fois grande ouverte, je découvre une salle de bain. Pourquoi est-il venu dans celle que j'occupais s'il en a une dans sa chambre ? Je le suis, et à ma gauche se trouve une porte coulissante, il la déplace et je découvre un énorme dressing, je comprends alors que nous sommes dans la suite parentale. Il ouvre un tiroir et en sort un jogging noir, le déplie, semble réfléchir, mais me le jette, il fait de même avec un t-shirt, un gilet à capuche, ainsi que des chaussettes. Je le remercie et commence à rebrousser chemin, mais me suggère.

- Tu peux te changer ici, enfin si tu le veux, je m'y change aussi.

Il commence à se déshabiller pour me montrer qu'il ne rigole pas. Je me dis que je n'ai rien à y perdre, cela me plait qu'il me regarde, j'aime l'idée que je suis susceptible de lui plaire. Je retire doucement mon haut en le regardant dans les yeux, je crois apercevoir un désir apparaître, je sens mon cœur battre un peu plus fort face à ce constat. Voulant dépasser mes limites, j'enlève mon bas, à présent, je suis en sous-vêtements. J'ai l'impression que mes jambes vont se dérober sous moi quand il s'avance tel un loup vers sa proie. Je sens son souffle chaud sur ma peau, ce qui me fait frissonner de désir. J'ai l'impression que mon corps se trouve en apesanteur, maintenant qu'il me frôle, comme si mon corps flottait sur un nuage. Du bout de ses doigts, il frôle mon bras en montant de ma main à mon coup. Il la pose sur ma nuque, j'ai l'impression que le temps s'arrête à ce moment précis. Je plonge mon regard plus intensément dans le sien.

- Tu devrais t'habiller avant de prendre un coup de froid, ma jolie.

Je viens de perdre à mon propre jeu, je crois que d'être frustrée ne me plait pas. Il enfile à la va vite sa tenue et part. J'enfile la mienne, et nous sortons courir.

LOVE RACEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant