Devant son miroir, Chifuyu s'évertuait à fixer convenablement son kimono. Il allait se rendre ce soir là en compagnie de Baji à un festival pour fêter la nouvel année. Et il y avait fort à parier qu'ils y retrouveront le reste de leurs amis aussi. Mais le blondinet devait se dépêcher un peu. Il commençait à avoir du retard.
-Alors tu t'en sort?
Chifuyu sursauta et tourna la tête vers Baji qui venait de pousser la porte de sa chambre.
-Baji-san? Ouais, pardon de t'avoir fait attendre!
-T'inquiète, j'suis pas resté dehors très longtemps au final.
-Je t'ai même pas entendu rentrer!
-Ta mère m'a ouvert...Je sais être discret quand je veux!
-Tu veux pas souvent alors, répliqua le blond en riant.Alors que le brun se mit à râler suite à cette remarque, les yeux de Chifuyu s'attardèrent sur la tenue qu'il avait revêtit. Il avait attaché ses cheveux en une queue de cheval et avait laissé retombé quelques mèches autour de son visage. Le tissus de son kimono était coloré d'un magnifique bleu nuit. Le tout était attaché d'une ceinture noir. Il portait un collier noir et un bracelet assortit. Et enfin, un haori noir reposait sur ses épaules.
-Dis...tu...tu crois pas que ton kimono est un peu trop ouvert?...
Baji étant Baji, il ne pouvait pas être trop traditionnel. Son collier et son bracelet avait déjà cassé ce coté là. Mais son kimono était en effet plus ouvert que ce que la coutume voudrait, laissant l'occasion d'entrevoir son torse.
-Hein? Nan...pourquoi, la vue est si déplaisante que ça? Et puis on voit pas bien le collier sinon..., fit le brun avec un sourire en coin.
-Mais non! Enfin je veux dire...c'est...c'est juste...pas très conventionnel...mais ça te va bien..., acheva le blondinet en baissant la voix les joues rouge.Décidément, Chifuyu n'osait même plus penser au nombre de fois où il s'était retrouvé à rougir ainsi devant le noiraud ces derniers temps. À croire que ça devenait une manie. Le sourire de Baji se fit plus grand avant qu'il ne propose au blond d'y aller. Ce dernier jeta un dernier coup d'oeil à son reflet dans le miroir. Chifuyu était resté dans la simplicité en revêtant un kimono gris assorti d'un haori noir. Il fit un grand sourire et acquiesça. Alors qu'il revinrent dans le salon, la mère du blondinet leurs souhaita une bonne soirée sans manquer de confier une fois de plus son fils au noiraud ce qui ne manqua pas de faire râler ce dernier. Et enfin, ils quittèrent leurs immeuble.
-T'as de la chance que ma mère sache pas comment t'es en vrai elle me confierait beaucoup moins à toi sinon!
-T'es en train d'insinuer que je suis pas quelqu'un de confiance?
-Pas du tout, y a personne en qui j'ai plus confiance que toi! Mais pour ce qui est d'être responsable, on repassera!
-Je t'ai toi pour ça!Le duo arriva rapidement sur place. Le festival grouillait déjà de monde. Des guirlandes de lumières balisait le chemin sur lequel s'étalent d'innombrables stands. Les lumières brillaient d'un tel éclat qu'on y voyait comme en plein jour. Le binôme commença à déambuler au travers de la foule. Ils s'arrêtaient de temps à autre pour observer ce qui était exposé ou encore pour se prêter aux quelques activités et jeux proposé.
-Ça m'énerve !!
Chifuyu gloussa. Ça devait être au moins la quatrième tentative du brun. Mais au vu de son impatience, il était clair qu'il n'avait pas choisi le meilleur jeu. Il s'agissait d'un jeu nommé Kingyo-sukui. Il consistait à pécher des poissons rouge dans un bassin avec l'aide d'une épuisette en papier de riz. Mais la fragilité du papier, accrue suite au contact avec l'eau, rendait la tâche plutôt difficile. D'autant plus pour quelqu'un comme Baji qui était à peu près aux antipodes de la délicatesse, encore plus quand il s'énervait. Lorsque Keisuke perdit une fois de plus, Chifuyu tapota son épaule et pointa du doigt un étalage de ema. Il était plus que temps de détourner l'attention du plus grand de ce jeu, avant qu'il ne voit quelqu'un gagner sous son nez et qu'il soit prit d'une furieuse envie de le tabasser.
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Pour Te Protéger
FanfictionLorsque ses yeux turquoises se posèrent sur l'arme, son sang ne fit qu'un tour. Son corps se remit en mouvement. C'était comme si il bougeait tout seul. Plus aucune pensée ne traversait l'esprit du jeune second. Il n'avait eu à faire que quelque pas...