Chapitre 3 :

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Quatre jours magnifiques viennent de s'écouler et je n'ai pas envie de partir. Je suis si bien dans ce petit coin de paradis mais bon l'action commence à me manquer tout de même, l'ambiance folle de l'hôpital, les collègues adorables ainsi que mon petit appartement que j'aime énormément. Plus que trois petits jours et bye bye la tranquillité.

Je suis sur le rocher du premier jour et me délecter à nouveau du paysage qui s'offre à moi. Je ne m'en lasse pas. L'après-midi se termine doucement donc je retourne au chalet et entend une branche craquer, je me retourne et je pense au petit loup de la dernière fois. Il est là et pas seul, non il est venu avec un petit copain. Ils sont trop choux et j'espère pouvoir les caresser, la dernière fois, il m'a juste sentie la main donc j'espère avoir un petit peu plus. Je vais chercher deux tranches de jambon que je découpe devant eux et leurs mets tout sur le caillou le plus proche. Ils mangent en me coulant des regards tandis que je les observe accroupie, mon menton dans une main.

- Vous êtes trop choux, si je pouvais, vous viendriez avec moi.

Ils relèvent vite la tête ce qui me fait rire.

- Je rigole, je ne vais pas vous enlever à votre meute quand même.

Et ils remettent le museau dans le jambon. Quand ils ont terminé, j'avance ma main pour qu'ils la reniflent et j'ouvre ma main dans l'espoir de les caresser un peut. Celui que j'ai déjà vu s'approche plus me permettant de passer ma main sur son petit corps et il se laisse faire. Je le prend dans mes bras et lui fit un bisou sur la tête et la truffe et rigole quand il éternue. Il me regarde dans les yeux et je voie qu'il a peur quand même donc je le repose en le caressant une dernière fois.

- N'est pas peur, je suis gentille et j'adore les loups même.

L'autre petit loup s'approche et commence à jouer avec son copain qui rentre dans la partie.

- Vous savez, je suis infirmière et mon boulot est d'aider les gens qui sont blesser donc si vous avez des bobos hésiter pas à venir me voir.

Ils arrêtent de jouer puis me regarde bizarrement donc je me relève en riant prête à rentrer.

- J'aime parler toute seul, vous en faîtes pas.

Un grognement me parvient et voie un loup au loin, les deux petits se précipite vers elle, après quelque secondes, je constate que c'est la maman et ils partirent, je fais un geste de la main en retournant au chalet. Yes j'en est pris un dans mes bras.

Quand les filles seront ça, il y aura des jalouses. Ah ah ah.

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Le soir venu, je baille en refermant mon livre que j'avais emmener avec moi pour aller me coucher vu qu'il est presque minuit. Allant me poser devant la baie vitrée pour fermer les rideaux, mes sourcils se froncent en voyant de la fumée au loin, alors que j'allais ouvrir j'entends des coups de feu ce qui me fait reculer en refermant la porte directement.

C'est quoi ce délire ?

Depuis quand la chasse est permise la nuit ?

C'est n'importe quoi et c'est vachement dangereux en plus. D'autre coup de feu se font ce qui me fait boucher mes oreilles et me demande pourquoi j'entends aussi bien. Et là je me souviens, la fenêtre de ma chambre est ouverte, je monte les escaliers pour aller la fermer mais je grelotte en entrant dans la pièce.

Il fait super froid bordel. Je me frotte les bras en allant la fermer puis voie dans le reflet de la lune une ombre derrière moi, je n'eus le temps de me retourner qu'une main se plaque contre ma bouche pour pas que je crie. Ma respiration s'emballe et je tente de la calmer le plus possible en jetant des coups d'œil à ma table de chevet, là où se trouve mon inhalateur.

La chasse (Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant