La chasse (Réécriture)

Chapitre 5 :

Et voilà, le dernier jour est arrivé.

J'ai bouclé mes valises, elles sont dans l'entré le temps que je fasse un dernier tour des lieux pour être sûr que je n'ai rien oublier et que tout soit propre. J'ouvre les fenêtres histoire que l'air frais accueille les propriétaires qui ne devrait pas tarder. Poser devant la fenêtre, je regarde l'horizon en pensant à Aaron.

Encore.

Depuis ce soir-là, je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à lui. Je n'ai aucune nouvelle mais je me doute qu'il a pu rentrer chez lui et tente d'oublier cette mésaventure. J'espère quand même qu'il va bien et que sa blessure aussi. Ses yeux verts, ses cheveux noirs, sa petite barbe de trois jours qui lui donner un charme envoutant, sa musculature que j'ai pu toucher et soigner. Stop, c'est du passer maintenant, il m'a oublié et je dois faire pareil. J'ai cru naïvement qu'il aller revenir mais j'ai vite déjanté ce matin en fermant ma valise. Je ne lui en veux pas mais il n'aurait pas dû m'embrasser si ce n'étais pour ne rien signifier, ni me dire qu'il reviendrait. De petit aboiement se font et je regarde par la fenêtre, un sourir me vient en voyant les deux petits louveteaux. Rassurer de les voir, je les rejoins rapidement puis sortie avec un gros sourire.

- Hey, je dis.

Les deux petits se mettent sur deux pattes pour arriver à ma hauteur donc, je me mets à genoux et là surprise, ils viennent dans mes bras. Ne pouvant m'en empêcher, je leurs fait des bisous et les caresses. J'ai eu une pensée pour eux le soir où il y a eu les coups de feu.

- Je suis contente que vous n'ayez rien, j'ai eu peur pour vous l'autre soir.

Ils continuent de me faire la fête puis me regarde en penchant la tête. Ah oui, ils veulent à manger.

- Je suis désoler mais je n'ai plus de jambon, je pars tout à l'heure.

Un se met à couiner en me léchant la main, je suis contente de les avoir revus avant mon départ. Un bruit de moteur me fait tourner la tête et je me doute que les propriétaires arrivent donc je me relève incitent les petits à reculer.

- Je vais voir pour revenir l'année prochaine mais vous serez grand à ce moment-là.

Quand j'allais leurs dire de partir, une louve sortie d'un buisson suivi d'un autre loup, marron et plus gros donc un mâle surement. Par sécurité, je me recule jusqu'à la porte prête à l'ouvrir et me mettre à l'abri. Le mâle me regarde mais ne bouge pas d'un pouce, ces yeux rouges me font grave flipper donc je rentrai vite dans le chalet en espérant qu'ils partent vite. Regardant par la fenêtre, je les voie tous partir ce qui me soulage, j'empoigne ma valise et mon sac pour aller les mettres dans ma voiture, quand je referme le coffre une voiture se gare près de moi et je souris au couple qui me rejoint.

- Comment c'est passer votre semaine de vacances ? s'enquit l'homme.

- Très bien merci, je pense même revenir l'année prochaine.

- Quand vous avez les dates, dites-le-nous, me sourit la dame.

- C'est gentil.

Nous faisons le tour du chalet pour faire un état des lieux puis après avoir un peut parler de ce que j'ai fait, je pars. Je regarde plusieurs fois dans le rétroviseur au cas où, un miracle se produit mais seul le loup marron aux yeux rouge est là, à me regarder m'en aller. Secouant de la tête, je me concentre sur le GPS pour sortir de la forêt et rejoindre la route menant à mon appartement.

Voilà, ma semaine de vacances est terminée, ma routine reprendra très vite le dessus. Mes petits plats vont me manquer quand même, les petits loups aussi mais surtout le regard de Aaron ainsi que ses lèvres. Je souffle en traversant la ville de Baltimore puis me gare dans le garage de mon immeuble. Je rentre dans mon appartement et souffle en retirant ma veste et pose mes affaires dans l'entré avant de m'allonger sur mon canapé. Je lève les yeux vers l'horloge et voie 12h, je vais voir dans mon frigo si j'ai de quoi me préparer à manger mais ne voie rien qui me donne envie. Quand je claque la porte la sonnette de mon appartement sonne et en allant vers le judas, je manque de crier en voyant Nelly un sac plastique à la main. J'ouvre la porte ainsi que mes bras et elle me prend dans ses bras.

- Une semaine sans toi, c'est trop long, me dit-elle dans l'oreille.

- Pareil, j'ai tellement de chose à te raconter.

- Cela tombe bien, elle me montre le sac plastique. Kebab ça te dit ?

- Tu es la best des best.

Elle rigole en fermant la porte derrière elle puis retire son mantau, pose le sac sur ma table basse et je vérifie mon taux de glycémie avant de prendre des verres avec une bouteille de Fanta et on s'installe sur le canapé pour commencer à manger. Je lui raconte toute mes vacances en ne faisant pas référence à Aaron. Il est mon secret.

- Tu as câliner des louveteaux ? Putain, la prochaine fois je viens avec toi.

- Si tu veux, je rigole.

- Le silence à du te paraître bizarre.

- Au début oui mais après ça était. Et toi raconte ta semaine.

Elle me raconta les dernières nouvelles à l'hôpital et les remontrances qu'à essuyer une nouvelle stagiaire qui fait que de la merde. Oh j'ai horreur des incapables, surtout quand on bosse dans l'humanisme et que la perte de temps n'est pas la bienvenue. Si Nelly et Carla l'ont déjà envoyé bouler, je n'imagine même pas comment moi je réagirais. On termina de manger et discutons encore deux bonnes heures avant qu'elle ne rentre chez elle pour dormir avant sa garde de nuit. Quand elle partit, ma tête me renvoya à une personne.

Aaron.

J'espère l'oublier rapidement celui-là.

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Et voilà chapitre 5 terminer.

Je ne sais pas si je pourrais sortir un chapitre demain donc j'en est mis deux aujourd'hui.

J'espère qu'il vous à plus.

Bisous

Marion.