Cœur meurtri dans cette Dunia éphémère [ EN CORRECTION ]

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As'Selem alaykoum wa rahmatu الله ta'ala wa barakatu'.
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Une semaine plus tard...

Je me trouve actuellement en plein cours de français, où notre professeure vient de nous communiquer notre tâche qui doit être accomplie en binôme. Il s'agit d'un exposé.

À l'origine, j'avais l'intention de former un binôme avec Leyna, mais cela allait à l'encontre des attentes de ma professeure. Elle souhaitait tout à fait autre chose.

Ma professeure ne m'a pas demandé, mais m'a en fait donné l'ordre de me joindre à Islem, sous prétexte qu'il est nouveau et que j'ai pour responsabilité de l'aider à s'intégrer et à se sentir à l'aise au sein de notre classe.

En réalité,, c'est que contrairement à ce que l'on aurait pu penser, Islem était tout sauf timide. Il a donc été extrêmement aisé pour lui de s'intégrer sans aucune difficulté.

Suite à la requête de notre professeure, je me suis dirigée vers Islem afin de lui dire que nous étions destinés à former un duo pour notre travail de groupe. Il a naturellement accepté cette proposition.

Après une brève discussion, nous sommes parvenus à la conclusion qu'il serait préférable de poursuivre notre devoir chez Islem, car il était évident que réaliser notre travail chez moi ne serait pas une idée judicieuse.

Si par malheur Bilel venait à nous voir, il serait fort probable qu'il entame un discours interminable sur le fait que je ne devrais pas fréquenter des personnes de sexe opposé, à l'exception de Jawed.

Quelques heures plus tard...

APPARTEMENT D'ISLEM

Installés confortablement sur le spacieux lit d'Islem, nous nous sommes retrouvés à engager une conversation animée, à partager des rires, bref, à nous éloigner de notre tâche initiale. Autrement dit, nous avons complètement dévié de notre objectif premier qui était de travailler.

Nous sommes maintenant chez lui depuis près d'une heure et nous n'avons toujours rien accompli en ce qui concerne notre exposé. Cependant, cela ne semble pas le préoccuper outre mesure, et de mon côté, je ressens la même indifférence.

Islem : Je me prenais trop pour un power rangers à cette époque là !

En entendant sa phrase, un éclat de rire intense s'échappe de mes lèvres. J'en suis tellement absorbée que j'en viens presque à oublier que je suis en train de savourer un biscuit, ce qui provoque un moment d'étouffement.

Islem : Nehla ça va ! T'es entrain de t'étouffer ! Va dans la cuisine boire de l'eau !

Je hoche la tête, incapable de répondre verbalement. Ensuite, je me lève du lit et me dirige vers la sortie de la chambre, marchant d'un pas déterminé en direction de la cuisine.

Juste à ce moment précis, mes oreilles perçoivent distinctement un son provenant de l'entrée, et je reconnais immédiatement le cliquetis caractéristique de la serrure de la porte.