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As'Selem alaykoum wa rahmatu الله ta'ala wa barakatu'
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Quelques jours plus tard...








Allongée paisiblement sur le matelas douillet de mon lit, plongée dans l'obscurité totale qui m'empêche de distinguer le moindre contour, je me repose après avoir traversé une journée épuisante.

J'ai entamé mes cours dès huit heures du matin, cependant, je me suis éveillé une heure et demie en avance dans le but de réviser mes leçons. Après avoir achevé ma journée d'études à seize heures, j'ai pris la direction de mon lieu de travail une heure plus tard.

Cela fait déjà une bonne demi-heure que je suis rentré chez moi, et malgré tous mes efforts, je me trouve dans l'incapacité de trouver le sommeil, mes paupières refusant obstinément de se clore.

Je me retrouve dans une situation où je n'ai guère d'occupation, si ce n'est m'étendre et contempler le plafond immaculé de ma chambre, tandis que mon frère s'est assoupi devant un match de football et que ma sœur est probablement plongée dans un sommeil profond, comme à son habitude.

Bien que les jours s'allongent et que le printemps se profile à l'horizon, les frimas de l'hiver persistent, enveloppant encore l'extérieur de leur morsure glaciale.

Alors que je m'apprêtais une fois de plus à tenter de trouver le sommeil qui me fuit depuis de longues minutes, j'entends distinctement les grincements de la porte, signe indéniable qu'une personne a fait irruption dans ma chambre.

Peu de temps après, je ressens une présence imposante s'abattre délicatement sur mon matelas, s'étendant à mes côtés dans un geste empreint de quiétude.

Je remarque que c'est mon frère qui, lorsqu'il souhaite dormir, apprécie de venir se blottir à mes côtés. Avec précaution, je me retourne et me rapproche de lui afin qu'il puisse me réchauffer, étant donné que j'étais installé à l'autre extrémité du lit à deux places.

Je ressens délicatement sa main se glisser dans ma chevelure soyeuse, entamant avec précaution le démêlage de mes longs cheveux, comme s'il trouvait apaisement dans cette action avant de sombrer dans le sommeil.

Je m'approche délicatement de lui, captant fugacement son parfum, une fragrance dont j'apprécie grandement les effluves. Cependant, je remarque avec étonnement qu'il ne dégage pas du tout l'arôme habituel de son parfum préféré.

Avec un air perplexe, je me déplace jusqu'à l'extrémité opposée du lit, mes sourcils se fronçant légèrement de confusion. D'un geste déterminé, je saisis mon téléphone qui reposait soigneusement sous l'oreiller, et j'active le flash, éclairant ainsi la pièce de sa lueur vive.

Et lorsque mes yeux se posent enfin sur la personne qui reposait à mes côtés tout ce temps, un sentiment de choc intense envahit mes prunelles, tandis que mon être tout entier est embrasé d'une brûlante gêne.

Moi : tu fou quoi ici toi ?!

Lorsqu'il perçut la lueur émanant du téléphone qui se posa délicatement sur ses paupières, il déploya ses paumes pour les placer délicatement devant ses yeux, cherchant à s'en abriter.

Lui : Putain, éteins et dégage, laisse moi dormir !

Moi : Tu joues à quoi la ?! Si tu veux dormir va la bas non ?! Pas besoin de venir jusqu'à ma chambre !

Cœur meurtri dans cette Dunia éphémère  [ EN CORRECTION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant