Cœur meurtri dans cette Dunia éphémère [ EN CORRECTION ]

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As'Selem Alaykoum wa rahmatu الله ta'ala wa barakatu'
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Quelques jours plus tard...

APPARTEMENT DE NEHLA

Actuellement, je me trouve dans ma chambre, debout devant mon placard, en train de contempler avec attention les différents vêtements qui s'y trouvent, cherchant à sélectionner les pièces les plus adaptées pour les mettre dans ma valise.

Comme vous avez pu le deviner, je suis sur le point de partir en voyage pour le Maroc dans quelques temps, et je veux m'assurer d'emporter avec moi les articles les plus appropriés pour cette destination ensoleillée.

Ayant déjà réservé les billets d'avion, nous avons décidé de changer notre mode de transport habituel pour nos voyages en famille.

En effet, lorsque j'étais plus jeune, nous avions l'habitude de voyager en voiture, mais depuis le départ de mon père, nous avons dû envisager une nouvelle option pour nos voyages. C'est ainsi que nous avons opté pour l'avion, qui est devenu notre moyen de transport privilégié pour nos escapades en famille.

Le sentiment de joie qui m'a envahie était indescriptible lorsque j'ai récemment appris que Jawed, avait choisi de passer les vacances en notre compagnie, plutôt que de partir en Algérie.

Bilel m'a annoncé que Zahyn, accompagné de son frère Islem, se joindrait à nous pour ce voyage mais il allait tout d'abord allait en Tunisie.

Cependant, la mère de Zahyn avait refusé de voyager , affirmant qu'elle était trop fatiguée pour se déplacer et préférait rester chez elle pour se reposer.

Alors que je m'affairais à ranger avec soin les vêtements dans la valise, j'entendis soudainement la voix de ma mère m'appeler. Sans perdre une seconde, je me dirigeai promptement vers le salon, animée par une vive curiosité quant à la raison de son appel.

Moi : oui ?

Je l'aperçois allongée sur le canapé, le visage empreint de fatigue et toussant bruyamment. D'un pas rapide, je m'approche d'elle, soucieuse de son état de santé.

Moi : ça va ?

Ma mère : oui, s'il t'a...

Elle se trouva dans l'incapacité de poursuivre son propos, prise d'une quinte de toux de plus en plus forte.

Ma mère : va me chercher des médicaments a la pharmacie s'il te plaît.

Je fis un signe d'acquiescement de la tête, puis me leva d'un bond, sans même prendre la peine de me changer. Enfilant rapidement mes chaussures, je descendis promptement les escaliers.

Une fois arrivée au pied de mon immeuble, je me mis à marcher de plus en plus vite en direction de la pharmacie, déterminée à acquérir le plus rapidement possible les articles qu'elle m'avait demandé d'acheter.

Il était fort probable qu'elle soit souffrante en raison de son travail, car elle ne disposait que de peu de temps de repos. Se levant très tôt le matin et rentrant très tard le soir, elle ne ménageait guère ses efforts pour mener à bien ses tâches professionnelles.