Cœur meurtri dans cette Dunia éphémère [ EN CORRECTION ]

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As'Selem alaykoum wa rahmatu الله ta'ala wa barakatu'
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Point de vu Ihsan:

Jawed : C'est qui ce hassan ?

Moi : Si tu comprend pas le français t'as qu'à me le dire je te traduirai volontiers « Mêle de ton ton cul » en arabe.

Il est totalement incongru de ma part de m'exprimer de cette manière à son égard, étant donné notre longue relation de près de dix ans. Je n'ai jamais osé adopter un ton aussi direct avec lui. Cependant, je dois admettre qu'il l'a amplement mérité.

Cette simple phrase anodine, qui aurait pu se limiter à une plaisanterie légère, a eu un impact dévastateur sur moi, et le fait qu'elle ait été prononcée par lui en particulier a amplifié ma douleur de manière indescriptible.

Jawed : Te fatigue pas c'est pas la peine. Je veux juste savoir c'est qui ce putain de Hassan ?!

Il a donné de la voix avec une intensité remarquable, suffisamment puissante pour attirer notre attention, mais pas assez pour que Nehla puisse nous entendre depuis sa position éloignée.

Je suis ébahie devant la montée progressive de sa colère, mes yeux s'écarquillent face à cette intensité grandissante. Je ressens une pression grandissante, sachant que s'il ne reçoit pas de réponse de ma part, il risque de perdre totalement le contrôle.

Mais ça m'ai complètement égal.

S'il existe une chose que je trouve extrêmement désagréable, c'est de me retrouver confronté à des individus qui me manquent de respect, surtout lorsque je leur témoigne une grande considération en retour.

Jawed : Dés-...

Moi : C'est mon mec. T'es content ?! T'as sais ce que tu voulais savoir ?! Maintenant fiche moi la paix !

Une fois de plus, je me demande pourquoi j'ai prononcé ces mots, pourquoi j'ai réagi de manière merdique. J'aurais pu simplement choisir de ne pas répondre, mais au lieu de cela, j'ai malheureusement contribué à aggraver la situation.

Dès que mes paroles ont atteint ses oreilles, je perçois distinctement l'intensification de sa colère, même depuis ma position actuelle. Sa fureur grandit de manière palpable, devenant de plus en plus puissante à chaque instant qui passe.

Un rire teinté de nervosité parvient à s'échapper des lèvres de cette personne, témoignant ainsi de son état d'esprit tendu.

Jawed : Ton mec ?

Moi : Ouais, ouais mon mec. Un problème peut être ?! Tu va t'y opposé ?! Sache que j'en ai rien à faire de ton avis, car tout comme toi, moi aussi je m'en pète un rein de ta pauvre gueule de merde !

Il serre les poings avec une grande intensité, contractant sa mâchoire tout en me lançant un regard furieux, pendant que j'observe ses mains commencer à trembler de colère.

Mais pourquoi ? Ne devrait-il pas être indifférent à cela ?

Jawed : Non je vais pas m'y opposé. A vrai dire, j'en ai rien à battre de ta vie. C'est le dernier de mes soucies. Ça me choque juste un peu, même beaucoup. Que tu es un « mec ».