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As'Selem alaykoum wa rahmatu الله ta'ala wa barakatu'
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{...}

Le lendemain...









21h38

Islem vient tout juste de quitter la pièce pour me dire que son ami arriverait prochainement afin de nous transporter vers l'endroit où il célébreront l'anniversaire de sa petite sœur.

Il m'a été également dit par Islem que son aîné, Zahyn, était plongé dans un sommeil profond sur le canapé du salon, ce qui me permettrait de sortir sans inquiétude, étant donné qu'il ne semblait pas près de se réveiller.

Je me hâte donc vers ma valise posée au sol et j'en extrais quelques pièces vestimentaires. Cependant, lorsque je me souviens que mes menstruations ont fait leur apparition avec une avance d'une semaine, je remets tous mes vêtements en place afin d'en sélectionner d'autres, arborant une teinte noire.

Je m'habille donc d'un pantalon en cuir de couleur noire, et d'un body à manches longues, également de cette teinte, qui épouse harmonieusement ma silhouette.

Et pour parachever ma tenue, compte tenu de la température moyenne à l'extérieur, je choisis d'arborer une longue veste noire de taille oversize.

Je décide d'opter pour une coiffure sobre et classique, fidèle à mes habitudes, en réalisant une queue de cheval soigneusement plaquée.

Une fois parfaitement apprêté de la tête aux pieds, je quitte la pièce avec discrétion, veillant à produire le moins de bruit possible. Je me dirige ensuite vers la porte d'entrée de l'appartement, où Islem m'attendait patiemment.

Avec précaution et délicatesse, je me déplace silencieusement sur la pointe des pieds en direction de l'étagère à chaussures, dans le but de ne pas troubler le sommeil de Zahyn qui repose à quelques mètres à peine de ma position.

J'ouvre délicatement le tiroir où sont rangées mes chaussures, mais un souffle d'exaspération s'échappe involontairement de mes lèvres lorsque je constate que ce dernier émet un grincement sonore et agaçant.

Je m'empare de ma paire d'Air Force noires que j'enfile direction. Par la suite, je referme le tiroir en prenant tout mon temps, veillant à ce que chaque mouvement soit effectué avec une lenteur calculée, dans le but de ne pas perturber le sommeil de Zahyn.

Je me retourne promptement et me dirige d'un pas décidé vers Islem, qui m'adressait des signes de mains pressants, m'invitant ainsi à accélérer le rythme de ma marche. Je m'exécute aussitôt, augmentant ma cadence jusqu'à me retrouver à ses côtés.

Alors que nous nous préparions à quitter les lieux, il saisit délicatement la paire de clés dissimulée dans l'une des poches de sa tenue, puis les inséra avec précaution dans la serrure adéquate, déverrouillant ainsi la porte d'un geste assuré.

Alors que nous étions sur le point de franchir le seuil de la porte d'entrée, nous fûmes brusquement interrompus dans notre élan par un grognement sourd qui résonna derrière nous, suscitant en nous une certaine appréhension.

Zahyn : Ose seulement mettre un pieds dehors je vais te niquer ta race.

Au son des paroles prononcées par Zahyn, qui venait tout juste de se réveiller de son profond sommeil, Islem et moi nous nous tournâmes, interrompant ainsi notre mouvement, afin de prêter attention à ses paroles.

Cœur meurtri dans cette Dunia éphémère  [ EN CORRECTION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant