Cœur meurtri dans cette Dunia éphémère [ EN CORRECTION ]

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As'selem alaykoum wa rahmatu الله ta'ala wa barakatu'
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Quelques mois plus tard...

Ça fait déjà plusieurs mois que nous sommes rentrés en France, précisément il y a quatre mois, et j'ai repris mes études à ce moment-là.

Même si Leyna et Islem ne font pas partie de ma classe, je ne m'en préoccupe pas vraiment. Cette année, je souhaite me concentrer sur mes études, car les épreuves du bac approchent à grands pas.

Ma classe n'est pas aussi désagréable qu'on pourrait le penser. En effet, Alma y est présente, mais ni elle ni moi n'avons échangé le moindre regard.

En fait, elle ne m'avait jamais parlé auparavant, sauf l'année dernière à la fin de l'année. Au début de l'année, elle semblait totalement indifférente à ma présence.

Depuis l'incident qui s'est produit entre Zahyn et moi il y a quelques mois au Maroc, notre relation s'est considérablement améliorée.

Cependant, dès notre arrivée en France, un mois plus tard, il a mystérieusement disparu sans laisser de traces. Je me souviens précisément de la dernière fois où je l'ai vu, c'était le 5 octobre. Nous avons passé la soirée ensemble avec mon frère et Jawed. Mais le 6 octobre, plus aucune nouvelle de sa part.

Il m'arrive parfois d'éprouver le désir de demander à Islem où il se trouve, mais je me retiens car cela ne me concerne pas.

Depuis un certain temps déjà, je m'efforce de décrocher un emploi afin de pouvoir gagner un revenu décent. J'ai soumis plusieurs demandes, mais malheureusement, je n'ai pas encore été accepté dans aucun établissement.

Je suis en ce moment dans ma chambre, habillé d'un col noir et d'un jogging assorti. Je m'apprête à sortir pour tenter une fois de plus de trouver un emploi ce mois-ci.

Je me lève de mon lit, attrape mon téléphone et ma pochette contenant tous les documents dont j'ai besoin. En sortant de ma chambre, je constate une fois de plus que personne n'est à la maison. Par moments, j'ai cette sensation de vivre seule ici.

Je fouille dans mes armoires et sélectionne une paire de baskets noires que j'enfile aisément avant de quitter mon domicile.

Je me dirige vers l'ascenseur et appuie sur le bouton pour le faire venir à mon étage. J'espère sincèrement qu'il fonctionne cette fois-ci, car je n'ai vraiment pas envie de descendre les escaliers.

Et fort heureusement, après seulement quelques minutes d'attente, les portes de l'ascenseur s'ouvrent devant moi. Sans hésiter, je m'y engouffre et presse le bouton "0" qui me conduira au rez-de-chaussée.

Quelques instants plus tard, une fois arrivée au bas du bâtiment, je traverse le hall de l'immeuble qui est plongé dans un silence oppressant. Les seuls bruits que j'entends sont les pas de mes baskets résonnant dans l'espace.

Alors que je m'apprête à tourner à droite en direction de la sortie du bâtiment, je suis soudainement projeté en arrière avec une force inattendue.

En même temps, ma pochette s'échappa de ma prise et atterrit négligemment sur le sol.

Un gémissement de douleur s'échappe de mes lèvres car la personne responsable de cet acte ne l'a pas fait avec délicatesse.